Les Républicains (LR) ont exclu ce mardi cinq de leurs membres pro-Macron, dont le Premier ministre Édouard Philippe et ancien maire du Havre mais aussi Gérard Darmanin et Sébastien Lecornu, membres du gouvernement. Le bureau politique des Républicains a également acté le départ des députés constructifs Franck Riester et Thierry Solère. Pour l'eurodéputée Nadine Morano, ses collègues constructifs à l'égard d'Emmanuel Macron ou qui sont entrés au gouvernement ne méritent aucune considération. La députée... Читать дальше...
Bernard Accoyer le secrétaire général des Républicains a justifié l'exclusion ce mardi soir de Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu pour être "entré au gouvernement et qu'ils ont fait campagne contre nos candidats aux élections législatives". Il a également affirmé que Thierry Solère et Franck Riester ont été exclus pour avoir créé "un groupe dissident à l'Assemblée nationale".
"Nous devions sortir de l'état d'urgence", a estimé le chef de l'État ce mardi depuis Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg. "Il ne pouvait pas être prolongé indéfiniment", a-t-il affirmé. La loi antiterroriste, qui entrera en vigueur ce mercredi, prévoit "des mesures ciblées et proportionnées" selon Emmanuel Macron. "Elle garantit un niveau très élevé de sécurité tout en renforçant la protection des libertés par un contrôle accru du juge", a-t-il assuré.
Le député de Seine-Maritime du Groupe de la gauche démocrate et Républicaine Jean-Paul Lecoq, a demandé mardi la nationalisation du cimentier Lafarge, soupçonné d'avoir financé Daesh en Syrie afin de préserver son activité dans la région. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, lui a répondu que ce n'était pas "la nationalisation de Lafarge qui répondra aux accusations de financement terrorisme qui pèsent contre ce groupe", mais seule "la justice", qui a déjà été saisie.
Le président s'est rendu à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg pour défendre le projet de loi anti-terroriste qui s'applique avec la fin à l'état d'urgence le 1er novembre. Il en a profité pour effectuer une petite déambulation dans les rues de la ville et pour pousser la chansonnette à l'opéra.
Emmanuel Macron a signé ce lundi, devant les caméras dans son bureau à l'Elysée, la loi antiterroriste, qui entrera en vigueur dès mardi pour prendre le relais de l'état d'urgence. "Dès demain, elle entrera en vigueur", a déclaré le président de la République au cours d'une courte allocution sur cette loi adoptée par le Parlement le 18 octobre et qui "sera évaluée d'ici deux ans". Une nouvelle fois, Emmanuel Macron a alors soigné sa communication, renvoyant une image quelque peu cérémoniale de cette signature.
Lors de la présentation du 'Plan étudiants' le 30 octobre à Paris, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal a présenté tout une batterie de nouvelles mesures, afin de faire baisser le coût de la rentrée 2018. La ministre a également annoncé vouloir favoriser l’accès aux soins des étudiants, et remplacer la cotisation au régime de sécurité sociale étudiant par une cotisation 'vie étudiante', afin de stimuler le pouvoir d'achat des étudiants en France.
Emmanuel Macron a annoncé ce mardi avoir pour "projet de créer une Agence" chargée de développer et "d'encadrer les travaux d'intérêt général" afin de lutter contre la surpopulation dans les prisons. "La France ne peut pas être fière des conditions dans lesquelles un certain nombre de personnes sont détenues", a estimé le chef de l'État, soulignant "un taux de surpopulation moyen de 139%".
Emmanuel Macron a une nouvelle fois mis en scène l'entrée en vigueur d'une loi importante de son quinquennat en signant, devant les caméras, le nouveau texte de lutte contre le terrorisme. Le ministre de l'Intérieur et le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement se trouvaient à ses côtés au moment de la signature. En revanche, pas de ministre de la Justice pour une loi déjà fortement décriée par les magistrats.
Lors de la présentation du plan étudiants ce lundi, le Premier ministre s'est défendu de réintroduire la sélection pour entrer à l'université. "Dans la plupart des cas, elle dira 'oui'. Et dans certains cas, elle dire 'oui, si'", affirmé Édouard Philippe. "Je ne pense que laisser un lycéen s'engager dans une voie dont on sait par avance qu'elle est semée d’embûches sans l'alerter serait lui rendre service", s'est-il justifié.
Lors de la présentation du plan étudiants ce lundi, le Premier ministre a confirmé la suppression du tirage au sort pour l'entrée à l'université. "Nous allons mettre en place une nouvelle plate-forme plus simple, plus rapide, plus accueillante et un processus d'accès à l'enseignement supérieur véritablement organisé pour accompagner les lycéens dans leurs choix", a indiqué Édouard Philippe.
Dans un communiqué ce lundi, le maire de saint-Etienne, Gaël Perdriau, s'est emporté contre des propos tenus la veille par Laurent Wauquiez à la radio.
L'éditorialiste Bruno Jeudy a estimé ce lundi que "Jean-Luc Mélenchon a perdu sur les ordonnances travail", alors que ce dernier "rêvait de mettre 1 million de personnes sur les Champs-Elysées". "La France Insoumise est en échec pour l'instant", a déclaré Bruno Jeudy, qui a ajouté que "les Insoumis commencent aussi à lasser les Français"..
Invitée ce mardi d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC, la députée LaRem Amélie de Montchalin a indiqué que des sanctions étaient "à l'étude" contre les fraudeurs fiscaux. L'élue de l'Essonne a également indiqué que le gouvernement réfléchissait notamment à une déchéance de droits civiques.
Exit l’état d’urgence, place dès ce mercredi à la loi antiterroriste. Pour la première fois depuis deux ans, la France va sortir de cet état d’urgence décrété au lendemain des attentats de Paris en 2015. Un régime d’exception qui s’est prolongé. Encore aujourd’hui, beaucoup estiment que ce nouveau texte transpose dans le droit commun des outils d’exception.
Les fédérations du Parti socialiste continuent de revendre leurs locaux pour renflouer les caisses du parti. Le résultat d’une succession de débâcles électorales depuis 2014. Le parti a ainsi acté la vente de son siège historique de Solferino, à Paris. Et ce n’est pas mieux en régions: la fédération des Bouches-du-Rhône s’est séparée des trois quarts de ses permanents et n’a donc plus les moyens d’assumer les frais de sa permanence. Le premier secrétaire fédéral PS des Hauts-de-Seine relativise:... Читать дальше...
L'éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier a estimé ce mardi que "François Hollande se trompe un petit peu d'octave dans sa manière de jouer sa partition". "Il devrait être sur le régalien et moins sur le politicien", a-t-il déclaré, ajoutant tout de même qu'il doit "garder un rôle politique".
Le maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, a appelé Laurent Wauquiez à "se ressaisir" à la suite de ses "propos inadmissibles par la stigmatisation des habitants de certains quartiers". Dans un communiqué, Gaël Perdriau s'est dit "profondément choqué" d'entendre Laurent Wauquiez reprendre, lors du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, "les propos de Marine Le Pen sur la théorie du grand remplacement, en affirmant que c'est une réalité et qu'il suffit pour s'en convaincre de se rendre dans les quartiers perdus de la République... Читать дальше...
Instauré au lendemain des attentats du 13-Novembre, l'état d'urgence prend fin mercredi 1er novembre. Une nouvelle loi pour lutter contre le terrorisme, qui reprend en partie ces mesures d'exception, entre elle en vigueur ce mardi.
Le Bureau politique des Républicains a validé formellement l'exclusion de Gérald Darmanin, Edouard Philippe et des Constructifs.
D'après un document interne cité par le Canard enchaîné, "le financement de la campagne présidentielle de 2022 n'est pas assuré".
Le chef de l'Etat souhaite développer les travaux d'intérêt général, afin de lutter contre la surpopulation carcérale.