Selon notre sondage "Opinion en direct" réalisé après le premier débat, l’intérêt pour ces primaires citoyennes progresse légèrement auprès des sympathisants de gauche avec 43% des personnes interrogées qui se disent intéressées soit un point de plus. Côté candidats, le trio de tête reste inchangé: Valls, Hamon, Montebourg. Même si l’ordre change entre sympathisants socialistes et sympathisants non socialistes.
Ce samedi, le Conseil national "Les Républicains" a officiellement investi le vainqueur de la primaire de la droite et du centre comme candidat du parti à l'élection présidentielle de 2017. Lors de son discours, François Fillon a assuré qu'il n'avait aucune intention de changer son programme parfois jugé brutal. Il a d'ailleurs raillé ses détracteurs de gauche, comme de droite et a appelé son mouvement à faire preuve de "discipline".
"Nous sommes à Lille, nous sommes ce soir plus de 200, non pardon, ça c’est l’autre... Nous sommes plus de 5.000 et plus de 1.000 dehors qui n’ont pas pu entrer", a affirmé sur scène un militant, Christophe, dirigeant associatif, introduisant samedi soir Emmanuel Macron avant son meeting. Un tacle adressé à Manuel Valls qui dimanche dernier à Liévin, dans le Pas-de-Calais, n’avait pas vu plus de 200 personnes se réunir lors de sa réunion publique.
Pupitres, public, décor… Rien n’a été laissé au hasard par l’organisation de la primaire à gauche pour le deuxième débat qui réunira les sept candidats en lice, ce dimanche à 18h sur BFMTV et RMC. Le studio Gabriel, studio mythique de la télévision, celui du "Petit théâtre de Bouvard" ou de "Vivement Dimanche", mais aussi situé tout près du palais de l’Elysée, a été aménagé pour l’occasion. En voici les coulisses.
En déplacement dans le Pas-de-Calais, Emmanuel Macron a reconnu que "la colère est là, il faut l'entendre et la respecter, elle a fait que parfois certains se sont tournés vers le FN". Il a indiqué avoir rencontré des habitants, qui veulent "du travail". "Il ne faut pas leur promettre n'importe quoi", a-til ajouté.
Le vice-président du parti Les Républicains n'est pas en faveur auprès de François Fillon. Il avait soutenu Nicolas Sarkozy dans la primaire. Lors du congrès de son mouvement ce samedi, il a voulu justifier sa particularité au sein de sa formation.
L'un a fait le choix de la primaire à gauche, l'autre celui de concourir à la présidentielle sans préliminaire. Manuel Valls et Emmanuel Macron, anciens collègues au gouvernement, sont maintenant rivaux. Interrogé dans Le Monde, l'ex-Premier ministre détaille ce qui le sépare de son ancien ministre de l'Economie.
La décision des "Républicains" est tombée. Henri Guaino, très critique du programme de François Fillon et lui-même candidat à la présidentielle, va devoir éclaircir son cas s'il veut conserver son investiture pour les législatives.
Les candidats à la primaire à gauche ont chacun à leur tour déroulé leurs propositions lors d'un grand oral organisé par le Mouvement des jeunes socialistes. Un tour de chauffe à la veille du deuxième débat télévisé sur BFMTV et RMC.
S'il a dit vouloir rassembler autant à droite autant qu'à gauche et encourager ceux qui entreprennent, Emmanuel Macron a aussi précisé ce samedi à Lille son projet social et pour l'école.
Manuel Valls a estimé que François Fillon était "prisonnier" de son projet qui met en cause les services publics", appelant à éviter la "régression de la droite".
Le Conseil national du Parti communiste a investi samedi ses 253 premiers candidats aux législatives, en pleine polémique avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise, qui prévoit aussi de présenter des candidats partout.
Visiblement satisfait de la formule, Benoît Hamon l'a répétée devant des journalistes l'accompagnant vendredi à Marseille.
François Fillon a été consacré candidat du parti "Les Républicains" qui avait réuni son Conseil national, ce samedi. Il a promis de maintenir son programme malgré les controverses qu'il suscite.
Le candidat de la droite à la présidentielle a annoncé qu'il ne comptait pas revenir sur la loi interdisant le cumul des mandats, critiquée dans son camp.
La "primaire citoyenne" déclenche un regain d'intérêt, notamment chez les sympathisants de gauche, selon un sondage Elabe pour BFMTV, que nous dévoilons ce samedi.