Pour ses derniers voeux, à quatre mois de la présidentielle, François Hollande a lancé une série de mises en garde aux Français avec, en ligne de mire, les programmes du FN et de François Fillon mais aussi le risque de "dispersion" de la gauche. Le chef de l'État, qui ne se représentera pas en 2017, a multiplié les signes de sa volonté d'exister jusqu'au bout de son mandat sur la scène internationale aussi, annonçant qu'il se rendrait lundi en Irak pour y "saluer" les soldats français engagés dans la lutte contre Daesh.
Le réveillon de la Saint-Sylvestre s'est "particulièrement bien passé", sans "problème majeur", a expliqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, dimanche, lors d'un déplacement dans une caserne de pompiers à Paris.
Après les voeux de François Hollande aux Français, les réactions politiques se sont multipliées ce samedi.
S'il a réussi à susciter une effervescence médiatique autour de sa campagne, Emmanuel Macron s'appuie aussi, avec son mouvement En Marche, sur un réseau éclectique de "marcheurs". Portraits de ces militants d'un nouveau genre.
Le président de la République a prononcé ses voeux aux Français ce samedi soir depuis l'Elysée. L'occasion d'adresser un message à la droite, et en particulier à François Fillon, même s'il ne le cite jamais expressément. "Le rôle des forces et des personnalités politiques est immense. Elles doivent (…) faire preuve de lucidité, éviter de brutaliser la société", a déclaré François Hollande, qui a aussi prévenu la gauche d'un risque de dispersion.
Lors de ses voeux adressés aux Français ce samedi soir, le président de la République a évoqué les attaques terroristes qui ont émaillé l'année 2016. "Face aux attaques vous avez tenu bon. Les terroristes voulaient vous diviser, vous séparer, vous effrayer, vous avez montré que vous étiez plus forts, rassemblés et unis", a déclaré François Hollande. "Vous n’avez pas cédé aux amalgames, aux stigmatisations. Vous pouvez être fiers de vous", a-t-il insisté.