Pour célébrer les 50 ans de militantisme pour défendre la langue occitane, l’Institut d’études occitanes propose une journée en trois temps, samedi 4 mai, à l’Ostal del Telh, à Aurillac, le matin, et à Saint-Simon, l’après-midi.
« Nous consacrons la matinée à un temps de retrouvailles », indique le président de l’IEO, Patric Alec. Cette matinée, à Aurillac, est réservée aux adhérents, actuels et passés. Elle sera rythmée par une rétrospective de cinquante ans d’actions menées par l’IEO dans le Cantal. Ils débattront à partir de l’exposition de photographies soigneusement recueillies par Catherine Liethoud sur la base des archives de La Montagne, principalement. « Nous discuterons de ce que nous avons réussi ou pas, des bons moments partagés ou difficiles. »
Un temps de réflexion sera mené à la salle polyvalente de Saint-Simon, à 15 heures. Une table ronde sur le thème des défis des langues minorisées y sera organisée. Paul Molac (député Liot de Bretagne qui a donné lieu à la loi Molac) sera en visio, tout comme James Costa, sociolinguiste de Paris-Sorbonne. Carmen Alén Garabato, Danis Chadeuil, Florent Pons et Delphine Bruel (directrice de la Calandreta del Vernhat) y participeront également. Après le discours des 50 ans (17 heures), un temps culturel et festif sera proposé.
Une soirée festive sur réservationLa restitution d’un stage de chant avec Guillaume Lopez laissera place à un apéritif et un repas (sur réservation au 06.22.60.86.30). À 21 heures, un spectacle « Spécial 50 ans de l’IEO du Cantal » donnera la parole aux artistes du Cantal. Depuis 1974, de nombreux acteurs de la langue et de la culture occitane ont collecté et transmis. Certains seront présents. Enfin, à 22 heures, le groupe tRaucatèrme animera un bal populaire occitan avec orchestre de musique auvergnat et instruments traditionnels.
Anna Modolo
