REPLAY – BFM Soir reçoit ce mercredi 4 août les députés Daniel Fasquelle (Les Républicains) et Hervé Berville (La République en marche). Ils débattent de la baisse des dotations allouées par l’Etat aux collectivités. 300 millions d’euros de crédits qui leur étaient destinées ont en effet été annulés par décret.
Alors que les députés débattaient encore ce jeudi du projet de loi pour la moralisation de la vie politique - qui a été adopté en première lecture - un député a bêlé au moment où la parole était donnée à Alice Thourot, une députée LREM de la Drôme. Un cri, à peine audible mais que l’on perçoit tout de même.
Guillaume Larrivé a appelé, ce vendredi sur BFMTV, la droite française "à préparer peut-être les conditions d’une VIe République". Car pour le député LR de l’Yonne, "la présidence d’Emmanuel Macron accélère tous les inconvénients du système présidentialiste". "Je ne crois pas qu’on doive élire tous les cinq ans un sauveur, qui aurait toutes les qualités et toutes les vertus", a-t-il ajouté.
La Grande Gueule, Zohra Bitan, n'est pas tendre avec Emmanuel Macron. En forte baisse dans les sondages, le président de la République bat un record d'impopularité sous la Vème République à ce moment de son mandat. Pour Zohra Bitan, cette chute était inéluctable: "Son élection a été qualifiée d'historique, sa dégringolade est historique".
En guise de vacances, Emmanuel Macron fera la tournée des capitales européennes "pour une vraie Europe à 27".
Malgré l'effet lune de miel des premières semaines de quinquennat, la cote de popularité d'Emmanuel Macron chute à une rapidité quasi-inédite sous la Ve République.
Le porte-parole des Républicains s'inquiète de "l'illusion de la toute-puissance" du président de la République, propre selon lui aux institutions actuelles.
Dans un entretien accordé au Parisien, et publié ce vendredi soir, le président de l'Assemblée nationale est revenu sur l'épisode d'un bêlement dans l'Hémicycle à l'encontre d'une députée ce jeudi. Il compte intégrer une nouvelle échelle de sanctions en pareil cas dans la prochaine réforme de l'Assemblée.
Deux mois après son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron connaît une baisse de popularité presque jamais vue sous la Vème République. Lors du mois écoulé, la côte du président de la République a chuté de 10 points. Il faut remonter à Jacques Chirac en 1995 pour retrouver trace d'une décroissance similaire. Au plus bas dans les sondages, Emmanuel Macron s'apprête en plus à affronter un autre dossier sensible: celui de la réforme du code de travail, prévue pour la rentrée.
Alors que le gouvernement demande des économies et que les parlementaires ont voté l'interdiction des emplois familiaux, la création d'un statut juridique pour la Première dame passe mal.
Le Premier ministre défend le gouvernement et la majorité, encore en rodage selon lui.
Alors que ce mercredi, dans le cadre des débats sur la loi organique pour la confiance dans la vie publique, les députés ont réaffirmé leur volonté de supprimer la réserve parlementaire, les sénateurs adoptent aussitôt un dispositif alternatif.
Les députés de l'opposition de gauche ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel lui demandant de déclarer inconstitutionnel "l'intégralité du projet de loi" habilitant le gouvernement à réformer le Code du travail par ordonnances.
Souvent absent dans l'Hémicycle, le député LREM Jean-Michel Clément dit vouloir "laisser passer la vague" des "jeunes parlementaires fougueux et ambitieux".
Les députés UDI reprochent aux Républicains "constructifs" de s'aligner trop souvent sur les positions de la majorité.
Le nouveau membre du Conseil constitutionnel fait l'objet d'une enquête pour "détournements de fonds publics".