"J’appelle les sociaux-démocrates, le Parti communiste et Pierre Laurent, les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon à unir leurs forces aux miennes", a déclaré ce mercredi Benoît Hamon, candidat PS à l’élection présidentielle après le soutien annoncé sur le plateau de BFMTV de l’ancien Premier ministre Manuel Valls à Emmanuel Macron.
"Je vous demande de réagir, je vous demande de sanctionner ceux qui se prêtent à ce jeu morbide et je vous demande en même temps de tourner la page de cette vieille politique, de tourner le dos à ces politiciens qui ne croient plus en rien", a déclaré ce mercredi Benoît Hamon, candidat PS à l’élection présidentielle, après le soutien annoncé sur le plateau de BFMTV de l’ancien Premier ministre Manuel Valls à Emmanuel Macron.
Le porte-parole du Parti communiste français a approuvé ce mercredi l’appel au rassemblement lancé par Benoît Hamon un peu plus tôt. Olivier Dartigolles a d’ailleurs indiqué que Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF avait proposé une rencontre à quatre avec Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Yannick Jadot allant dans ce sens. Il n’a cependant pas dit derrière qui devrait se faire ce rassemblement. Le communiste a par ailleurs estimé que "l’atterrissage de Valls vers Macron montre bien que... Читать дальше...
Alors que Manuel Valls a annoncé ce mercredi qu'il voterait pour Emmanuel Macron dès le premier tour, Yannick Jadot, qui a renoncé à sa candidature pour soutenir Benoît Hamon, appelle à faire bloc derrière le candidat socialiste. "Il est le seul en capacité de faire gagner ses idées et de réunir une majorité parlementaire pour mettre en œuvre son programme", a-t-il estimé.
Florian Philippot a fustigé, ce mercredi sur BFMTV, la décision de Manuel Valls de voter pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle. "Valls passe sa vie à donner des leçons à tout le monde (…) mais il ne respecte pas sa parole vis-à-vis de la primaire et des électeurs", a critiqué le vice-président du FN. Selon lui, ce soutien est la preuve "éclatante que Macron est le candidat du système".
Manuel Valls a annoncé, ce mercredi sur BFMTV, qu'il votera pour Emmanuel Macron, le 23 avril prochain, au premier tour de la présidentielle. Après avoir dit qu'il se sentait "triste" de cette décision, Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, a expliqué dans un communiqué que "ceux qui parrainent En Marche! ne peuvent plus se réclamer du Parti socialiste". Or, l'ancien Premier ministre n'a pas apporté son parrainage à Emmanuel Macron. "Manuel Valls ne semble pas être sanctionné et semble pouvoir... Читать дальше...
Manuel Valls a annoncé, ce mercredi sur BFMTV, qu'il votera pour Emmanuel Macron, le 23 avril prochain, au premier tour de la présidentielle. Le 29 janvier dernier, il était battu au second tour de la primaire à gauche par Benoît Hamon. L'ancien Premier ministre avait alors "félicité chaleureusement Benoît Hamon, le candidat de (notre) famille politique (…) Il lui appartient de mener à bien la belle mission du rassemblement. Je veux lui souhaiter bonne chance pour le combat qui est devant lui".
Razzy Hammadi a vivement critiqué, ce mercredi sur BFMTV, le soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron dans le cadre de l’élection présidentielle. Une décision que le porte-parole du PS a fustigé, étant donné que l’ancien Premier ministre s’était engagé à soutenir le vainqueur de la primaire de la gauche, donc Benoît Hamon. "Qu’est-ce que ça donne comme signal le fait qu’un Premier ministre trahisse la parole donnée?", s’est-il interrogé. Néanmoins, selon lui, ce ralliement va provoquer "une colère... Читать дальше...
De plus en plus fragilisé après le ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoit Hamon a tendu la main aux communistes et à Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de la France insoumise est, ce mercredi, en déplacement au Havre. BFMTV a demandé à ses sympathisants ce qu'ils pensaient de la proposition du candidat socialiste. Pour eux, Benoit Hamon ferait mieux de rejoindre Jean-Luc Mélenchon. "Il sera le bienvenu, c'est quelqu'un de sympathique, c'est quelqu'un de jeune, qu'il nous rejoigne", a lancé... Читать дальше...
Benoit Hamon était en déplacement à Douai, ce mercredi. Martine Aubry était à ses côtés lors d'une visite d'une usine. La maire de Lille a réagi au ralliement de Manuel Valls au candidat d'En Marches! Emmanuel Macron. "Je n'ai pas été surprise par la position de Valls, parce que qui ressemble s'assemble", a déclaré l'élue socialiste. "Quand on ne respecte pas la parole donnée, je pense à Macron vis-à-vis du président de la République ou de Valles, et que les valeurs et les idées passent au second plan... Читать дальше...
Cécile Duflot ne décolère pas après l’annonce, ce mercredi sur BFMTV, du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron pour la présidentielle 2017. L’ancienne ministre du Logement estime que l’ancien Premier ministre tente "de fracasser la campagne de Benoît Hamon". Elle a également annoncé qu'elle espérait "une coalition pour une majorité dont Benoît Hamon serait le président de la République".
François Bayrou était l'invité de Ruth Elkrief, ce mercredi sur BFMTV. Le président du MoDem est revenu sur l'annonce du ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron: "Depuis des années, le Parti socialiste est divisé. Il y a un affrontement en son sein entre deux lignes politiques irréconciliables (…) Je devine que cette décision a dû être prise au terme d'un débat de conscience (…) C'est la rupture du Parti socialiste. Le PS se trouve au rendez-vous de sa division interne".
Le porte-parole de Benoît Hamon Alexis Bachelay a déclaré ce mercredi sur BFMTV que "Manuel Valls est une sorte de pompier pyromane", après que l'ancien Premier ministre a déclaré soutenir Emmanuel Macron lors du premier tour de l'élection présidentielle. "Manuel Valls, en trahissant sa famille politique, montre qu'il n'a peut-être jamais cru en sa famille politique, qu'il n'est pas un homme de gauche fiable, solide, en qui on peut avoir confiance", a-t-il ajouté.
Le député PS de l'Eure François Loncle, qui a lui aussi annoncé son soutien à Emmanuel Macron, estime que "Manuel Valls place l'intérêt national avant toute autre considération" en choisissant de voter pour le candidat d'"En Marche!" lors du premier tour de l'élection présidentielle. François Loncle considère également que "les frondeurs récoltent ce qu'ils ont semé, c'est-à-dire un certain désordre" avec la déclaration de ce soutien.
"Être fidèle à ses idées plutôt qu'à son parti, moi, je m'en réjouis", a affirmé Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche, ce mercredi matin sur BFMTV, après l'annonce de Manuel Valls de voter Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle. Le porte-parole d'En Marche a également critiqué l'utilité des primaires. "Elles ne permettent pas à un rassemblement à leur issue", a-t-il estimé.
Le conseil régional PS François Kalfon a fustigé le choix de Manuel Valls de voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle. "Quand on est dans une famille politique, on ne casse pas la table pour un différend", a estimé ce soutien de Benoît Hamon. "C'est bien mauvaise manière de faire les choses", a-t-il insisté.
Damien Abad, le porte-parole de François Fillon, a réagi ce mercredi après la décision prise par Manuel Valls de voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle. Le député LR de l’Ain y voit la preuve que le candidat de En Marche incarne "la continuité de la politique de François Hollande et de ses amis". "Macron c’est Hollande II", a-t-il affirmé. Selon lui, ce soutien va dans le sens d’"une recomposition du gouvernement Hollande juste avant une implosion du PS".
La Seine-Saint-Denis, à quelques kilomètres de Paris, est le département qui a le moins voté lors des dernières élections présidentielles, avec 30% d’abstention au premier tour soit 10 points de plus qu’à l’échelle nationale. BFMTV est allé à la rencontre des habitants pour savoir s’ils avaient l’intention de se mobiliser pour le premier tour de la présidentielle. Bénévole du collectif "2017 avec Nous" qui lutte contre l’abstention dans les quartiers populaires, Brahim explique avoir rencontré quelques... Читать дальше...
Alors que Manuel Valls a annoncé qu'il votera pour Emmanuel Macron, le député PS Gilles Savary lui a emboité le pas ce mercredi sur BFMTV. Le député de Gironde a salué "l’audace" de la candidature de l’ancien ministre de l’Économie, fustigeant par ailleurs la logique, selon lui, politicienne des soutiens de Benoît Hamon. Il a déploré les "attaques personnelles" et la "langue de bois sur des slogans", qui sont autant de preuves que "sur le fond il y a un naufrage". "Je suis triste de voir mon parti en plein naufrage", a-t-il regretté.
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Olivier Faure a assuré sur BFMTV qu'"on ne peut pas appeler au vote utile à 30 jours du premier tour, alors qu'aucun sondage ne donne Marine Le Pen gagnante". "Au nom de ce supposé vote FN, on est en train d'étouffer la présidentielle et de faire comme s'il y avait un seul débat, pour ou contre le Front national", a-t-il estimé.
Comment expliquer que l'ancien Premier ministre et candidat à la primaire à gauche décide à présent de soutenir désormais Emmanuel Macron ? Pour Christophe Barbier, il y a au moins trois raisons, trois moteurs : la vengeance envers l'ancien frondeur qu'est Benoît Hamon, la divergence politique qu'entretiennent les deux hommes et la volonté de susciter un rapport de force en vue des légilslatives.
Au second tour de la présidentielle, l'abstention pourrait jouer un rôle crucial. Selon le chercheur au CNRS Serge Galam, qui travaille sur les scénarios possibles lors du second tour, considère que Marine Le Pen a une possibilité de remporter l'élection. "Tous les électeurs qui vont voter Marine Le Pen votent pour elle, […] une bonne partie des autres ont des gens qui vont voter pour eux, mais ils vont aussi avoir une part importante de gens qui ne veulent pas voter pour eux, mais contre Marine Le Pen. Читать дальше...
Emmanuel Macron a de nouveau "salué et remercié" la décision de Manuel Valls de voter pour lui lors du premier tour de l'élection présidentielle. "Je ne suis pas là pour distribuer les bons points et les mauvais points, je pense que c'est une décision qu'il prend en conscience et en responsabilité au vu de cette campagne, et je l'en remercie", a-t-il déclaré, tout en affirmant rester "fidèle à la promesse originelle de tourner la page du quinquennat, des vingt dernières années politiques et d'alternance systématique".
Pour Laurent Neumann, "les deux gauches irréconciliables le sont une bonne fois pour toutes" après l'appel de Manuel Valls à voter pour Emmanuel Macron à la présidentielle, alors qu'il s'était engagé à soutenir Benoît Hamon. Rappelant les différends au sein du PS, l'éditorialiste politique de BFMTV est cette fois convaincu que le parti ne s'en remettra pas. "On voit mal comment ces gens-là pourraient encore vivre à l'intérieur d'une même famille politique (…) Tout les sépare, absolument tout!"
Pour expliquer son soutien à Emmanuel Macron, Manuel Valls a notamment agité la menace d'une sous-estimation du vote Front national à la présidentielle.