Dans une déclaration à la presse ce lundi matin, Alain Juppé a confirmé "une bonne fois pour toutes" qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle, alors que les défections à l'encontre de François Fillon se sont multipliées ces derniers jours. Quelques minutes après son allocution, le maire de Bordeaux a été interrogé par des journalistes sur son soutien à François Fillon. Esquivant la réponse, Alain Juppé leurs a alors conseillé de "décrypter son discours" pour avoir la réponse.
"La balle est dans le camp de ceux qui ont à prendre des décisions, moi j'ai pris la mienne", a rappelé Alain Juppé ce lundi en début d'après-midi depuis la mairie de Bordeaux, quelques heures à peine après sa déclaration à la presse. Reprenant le terme "d'impasse" pour décrire la situation dans laquelle se trouvent Les Républicains, Alain Juppé a affirmé qu'il valait mieux "essayer de s'en sortir" plutôt que de "continuer tout droit". "Sinon, ça ne mène à rien", a-t-il ironisé, exigeant la fin des questions sur le sujet.
"Pour moi, il est trop tard". Alain Juppé a confirmé "une bonne fois pour toutes" ce lundi qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle, alors que les défections à l'encontre de François Fillon se sont multipliées ces derniers jours. "Je ne veux pas livrer mon honneur et la paix de ma famille en pâture, aux démolisseurs de réputation", a affirmé le maire de Bordeaux.
La campagne présidentielle française est très suivie en Italie. Et la situation de François Fillon, empêtré dans une affaire d’emplois présumés fictifs, intéresse particulièrement les transalpins. Les termes employés lors de la conférence de presse du candidat mercredi dernier, au cours de laquelle il a évoqué "un assassinat politique" et "un viol de l’Etat de droit", ont été comparés "au ton et au langage de Silvio Berlusconi pour dénigrer les magistrats", selon Olivier Cougard, correspondant BFMTV à Rome.
Alain Juppé tenait une conférence de presse, à Bordeaux ce lundi. L’ancien Premier ministre et candidat à la primaire de la droite et du centre a confirmé "une bonne fois pour toutes" qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle. Il a également regretté l’attitude de François Fillon au cours des dernières semaines : "Il avait un boulevard devant lui (…) Le déclenchement des investigations de la justice à son encontre et son système de défense fondé sur la dénonciation d’un prétendu complot... Читать дальше...
Alain Juppé tenait une conférence de presse, ce lundi à Bordeaux. L’ancien Premier ministre a annoncé qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle: "Pour moi, il est trop tard (…) Je confirme une bonne fois pour toute que je ne serai pas candidat". "François Fillon est dans une impasse (…) Le noyau des militants Les Républicains s’est radicalisé ", a-t-il ajouté.
"Les Français veulent un profond renouvellement de leurs dirigeants politique et à l'évidence, je n'incarne pas ce renouvellement", a déclaré ce lundi Alain Juppé. Le maire de Bordeaux a confirmé "une bonne fois pour toutes" qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle, alors que les défections à l'encontre de François Fillon se sont multipliées ces derniers jours. Alain Juppé a également souligné qu'il ne pouvait répondre pleinement "aux exigences d'exemplarité des Français", évoquant sa précédente condamnation en justice.
Georges Fenech a déclaré qu’il ne pouvait se résoudre à "une défaite annoncée", après qu’Alain Juppé a affirmé qu’il ne serait pas candidat à la place de François Fillon pour la présidentielle, ce lundi. Tandis que le candidat des Républicains est empêtré dans les affaires, le député LR du Rhône a de nouveau estimé que les primaires de la droite étaient "caduques". "Je souhaite qu’un autre candidat surgisse de notre famille très vite, je pense particulièrement à François Baroin", a-t-il indiqué.... Читать дальше...
Lors de la conférence de presse qu’il donnait ce lundi à Bordeaux, Alain Juppé a critiqué la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle 2017: "Pourtant inspirateur et acteur de la politique de François Hollande, il tente d’incarner le renouveau mais son immaturité politique et la faiblesse de son projet ne feront pas toujours illusion".
Philippe Gosselin a réagi ce lundi sur BFMTV après l’annonce d’Alain Juppé de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Celui qui avait appelé le maire de Bordeaux et ancien candidat de la primaire à être un recours à François Fillon estime que "le trouble existe" et que "le chaos n’est pas loin". "On est dans une situation extrêmement difficile. La droite française est durablement fracturée et il faudra des années pour s’en remettre, c’est une évidence", a-t-il ajouté.
Tandis que François Fillon réunissait ses soutiens au Trocadéro, un rassemblement présenté comme une "contre-manifestation" avait lieu dans le même temps, ce dimanche, place de la République à Paris. Quelques centaines de personnes sont venues pour manifester contre la corruption au son des casseroles. Des banderoles "Stop à la corruption" ou "Urgence éthique en politique" ont également été déployées.
Après le retrait définitif d'Alain Juppé pour la présidentielle, son ancien porte-parole, Pierre-Yves Bournazel, a réclamé un "sursaut" pour rassembler "ceux qui sont légitimistes mais insuffisants pour nous faire gagner" et "ceux qui n'ont plus confiance" en François Fillon. "Si nous continuons ainsi, nous allons faire l'élection de Mme Le Pen", a-t-il affirmé ce lundi sur BFMTV.
En plein dans la tourmente, François Fillon a reçu un accueil chaleureux ce lundi matin à la confédération des petites et moyennes entreprises. Le contesté candidat de la droite à la présidentielle a été longuement applaudi par les entrepreneurs lors de son arrivée au pupitre. Quelques minutes plus tôt, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, également conviés, ont reçu des accueils beaucoup plus silencieux.
Dans les Hautes-Pyrénées, 50% des médecins ont plus de 60 ans. Il y a urgence à attirer les jeunes sinon le département risque la pénurie, et ce d’ici 5 ans. Les professionnels du secteur estiment que la santé n’est pas assez au cœur du débat et veulent peser sur le programme des candidats. Ils demandent, par exemple, une augmentation des honoraires et de faciliter l’installation des jeunes.
Selon un sondage, les intentions de vote restent stables, Marine Le Pen arrivant en tête devant Emmanuel Macron et François Fillon.
Alors qu'Alain Juppé renonce à se présenter, l'hypothèse d'une candidature de François Baroin, pour incarner un plan B, semble se rapprocher un peu plus. A moins que ce ne soit pour incarner le rôle du futur Premier ministre...
En annonçant une bonne fois pour toutes qu'il ne sera pas candidat à la présidence de la République, Alain Juppé n'a pas du tout épargné François Fillon. Plus que jamais, la droite apparaît fracturée, au pied du mur. Et les alternatives, bien fragiles.
Invitée de BFMTV ce lundi soir, Nadine Morano a plaidé pour que les élus donnent leurs parrainages à François Baroin. il s'agit pour elle de prendre "une assurance" au cas où un ultime rebondissement mettait fin à la campagne de François Fillon, confirmée ce même jour par le parti "Les républicains".
Affirmant qu'il ne se présenterait pas à la présidentielle en lieu et place de François Fillon, Alain Juppé a écorné ses détracteurs et son ancien adversaire de la primaire, affirmant que ses démêlés judiciaires et sa ligne de défense le conduisait dans "une impasse".
L'ancien directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini, était l'invité d'Europe 1, ce lundi matin. Il souhaite que les élus de droite se parlent afin de trouver une solution. D'autant plus, a-t-il ajouté, que François Fillon s'est interrogé sur un possible retrait de sa candidature.
Réclamé à cor et à cri par les utilisateurs du réseau social de Mark Zuckerberg, le bouton "Je n'aime pas" n'est toujours pas à l'ordre du jour pour commenter une publication. En revanche, il pourrait apparaître dans Facebook Messenger.
Pressenti pour être candidat à la place de François Fillon, Alain Juppé a affirmé lundi qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de 2017.
On le croyait en sursis, abandonné par de nombreux responsables politiques de son camp, et pourtant le candidat François Fillon a reçu lundi soir le soutien unanime du comité politique du parti Les Républicains. Il s'agit de l'aboutissement d'un retournement de situation de 48 heures.
Nicolas Sarkozy, troisième homme de la primaire de la droite, a proposé une réunion avec François Fillon et Alain Juppé "pour trouver une voie de sortie digne".