"Comment ça s’appelle ? Un 'avenir désirable', c’est ça ?", a lancé le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll à Benoît Hamon, candidat à l’élection présidentielle, ce jeudi dans les travées du Salon de l’agriculture. "Un 'futur désirable'", le reprend ce dernier, tout sourire.
Emmanuel Macron a levé le voile ce jeudi sur son programme. Dans son volet économique, la mesure phare est l'exonération pour 80% des ménages de la taxe d'habitation, un impôt jugé "injuste" par le candidat. Par ailleurs, le fondateur d'En Marche souhaite redynamiser le travail en commençant par réduire son coût. Emmanuel Macron veut également instaurer un régime de retraite unique, sans bouleverser toutefois celui de ceux qui ont déjà cotisé.
Le Parlement européen a retiré en partie ce jeudi l'immunité parlementaire de Marine Le Pen. Réclamée par la justice française, cette levée, à effet immédiat, ne concerne que l'enquête sur la publication d'images d'exactions de Daesh sur son compte Twitter, dont celle du journaliste américain James Foley. Elle ne concerne toutefois pas l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs de ses assistants parlementaires.
Jean-Pierre Grand, maire Les Républicains de Castelnau-le-Lez (Hérault), a appelé, ce jeudi sur BFMTV, ses collègues élus à envoyer leur parrainage pour la présidentielle à Alain Juppé. Le sénateur de l’Hérault estime que François Fillon n’est plus en capacité d’assurer sa campagne : "75% des Français souhaitent que François Fillon se retire (…) Je connais beaucoup de personnes qui ne veulent plus voter pour lui (…) Si Alain Juppé n’a pas ses 500 signatures, on n’aura plus de candidat (…) Voilà pourquoi... Читать дальше...
Selon Thierry Arnaud, chef du service politique de BFMTV, l'annonce du départ de trois proches d'Alain Juppé, Benoist Apparu, Edouard Philippe et Christophe Béchu, de la campagne de François Fillon est un nouveau coup dur pour le candidat Les Républicains.
Georges Fenech a réagi, ce jeudi sur BFMTV, à l'annonce de François Fillon de se maintenir malgré sa prochaine convocation devant des juges d'instruction le 15 mars prochain: "Cet homme qui avait bâti sa carrière politique sur la probité voit tout d'un coup cette image partir en fumée". Le député Les Républicains est également revenu sur l'annonce d'une manifestation de soutien à François Fillon, dimanche au Trocadéro, à Paris. Georges Fenech craint que "le Trocadéro soit le terrain d'affrontements".
Marine Le Pen (27%) et Emmanuel Macron (24%) sont installés en tête des intentions de vote selon un dernier sondage Elabe pour Radio Classique et Les Échos, publié ce jeudi. Derrière, François Fillon (19%) perd du terrain sur ses concurrents. Selon Yves-Marie Cann, directeur des études politiques chez Elabe, "le potentiel électoral de Macron se solidifie". "La proportion d'électeurs souhaitant voter pour Emmanuel Macron et se disant sûrs de leur choix atteint 53%. C'est 9 points de plus qu'il y a quelques semaines", précise-t-il.
"Nous avons un beau projet qui est celui de la droite parlementaire et du centre qui a peut-être sur certains points besoin d’être un peu poli, arrondi. Mais ce projet est beau, nous devons le porter au-delà des aléas et se poser la question du général en chef, effectivement", a estimé Philippe Gosselin, ce jeudi sur BFMTV, après la démission de plusieurs cadres de l’équipe de campagne de François Fillon. Le député LR avait déjà appelé par le passé Alain Juppé à être un recours à l’actuel candidat... Читать дальше...
Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel, a expliqué sur BFMTV l'un des cas où le Conseil Constitutionnel peut décider du report de l'élection présidentielle. C'est-à-dire lorsqu'un candidat est "empêché" de se présenter sept jours avant le dépôt de sa candidature, notamment en raison de sa mise en examen. Une situation qu'il juge toutefois floue, puisqu'il n'existe ni définition précise de l'empêchement, ni de précédent dans l'histoire politique de la Vème République.
Damien Abad, soutien de François Fillon, a réagi, ce jeudi sur BFMTV, aux nombreux désistements dans l'équipe de campagne du candidat depuis l'annonce du maintien de sa candidature. Pour le député de l'Ain, ces renoncements ne posent pas de problèmes d'organisation: "On se multiplie. On renforce encore notre mobilisation". "La base électorale est encore solide (…) Hier, au Salon de l'agriculture, l'accueil a été bon (…) On a besoin d'un commando. On a besoin de femmes et d'hommes qui ont des convictions chevillées au cœur", a-t-il ajouté.
Jean Rottner, maire de Mulhouse, est à l'origine, ce jeudi, d'un appel "à la responsabilité" de François Fillon de la part de plusieurs maires. "Il a dit les yeux dans les yeux aux Français qu'en cas de mise en examen, il démissionnerait. Nous lui rappelons simplement cette promesse. À lui de prendre ses responsabilités (…) Nous attendons le 15 mars la décision de la justice et nous rappelons à François Fillon que d'ores et déjà il doit tenir cette promesse", a-t-il ajouté sur BFMTV.
Le conseiller spécial de François Fillon Jérôme Chartier, invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce jeudi, a regretté la décision prise par Bruno Le Maire de ne plus soutenir la candidature de l'ancien Premier ministre. "J'aurais espéré plus de courage dans la tempête", a déclaré le député du Val d'Oise, qui a ajouté que "l'on voit le capitaine, on voit aussi qui est avec le capitaine" dans la tempête.
Alors que François Fillon sera probablement mis en examen le 15 mars dans le cadre de l'affaire sur l'emploi présumé fictif de son épouse, son retrait de la course à la présidentielle est nécessaire pour Georges Fenech. Le député LR appelle désormais les grands électeurs (maires, conseillers départementaux, conseillers régionaux, députés, sénateurs) à parrainer "sans délai", Alain Juppé, l'autre finaliste de la primaire à droite.
Lors de la présentation de son programme pour la présidentielle ce jeudi, Emmanuel Macron a adressé un tacle à ses deux principaux rivaux: Marine Le Pen et François Fillon. "Deux candidats proposent des projets, ou conservateur ou de repli pour le pays (…) Et ils ont aussi décidé de s'attaquer délibérément à l'État de droit", a affirmé le fondateur d'En Marche.
"La justice est au cœur du projet que nous portons", a déclaré Emmanuel Macron ce jeudi, lors de la présentation de son programme. "Nous voulons les mêmes règles pour tous, quelque soient les statuts. Nous voulons des dirigeants responsables, exemplaires et qui rendent des comptes", a affirmé le fondateur d'En Marche.
Lors de la présentation de son programme ce jeudi, Emmanuel Macron a confirmé qu'il reviendrait sur la taxe d'habitation s'il est élu Président. "C'est un impôt injuste sur le plan social et comme sur le plan territorial", a estimé le fondateur d'En Marche. "J'ai décidé d'en exonérer 80% de nos concitoyens", a alors promis le candidat, estimant qu'il s'agissait d'une mesure "essentielle" pour les classes moyennes.
Le fondateur d'En Marche a présenté son programme ce jeudi. Prônant "un renouveau démocratique" et une gouvernance "responsable", Emmanuel Macron s'est engagé, s'il est élu Président, "à aller rendre compte chaque année des avancées de son programme devant le Parlement, réuni en Congrès".
L'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives était demandée par François Bayrou, au moment de son "alliance" avec le fondateur d'En Marche. Si cela n'apparaît pas dans son programme, Emmanuel Macron a maintenu qu'il y était favorable. "Nous allons travailler aux modalités, d'abord de mise en œuvre et ensuite d'équilibre", a indiqué le candidat à la présidentielle. Pour lui, cette "dose de proportionnelle" permettrait de mieux refléter "le pluralisme de notre vie politique".
Le porte-parole de Benoît Hamon s'est dit "estomaqué par la dureté" des propositions économiques et sociales formulées jeudi matin par le candidat du mouvement En marche !. Jérôme Guedj déplore qu'Emmanuel Macron soit sous l'influence de "tous les représentants de droite qui l'accompagnent".
Lors de la présentation de son programme présidentiel ce jeudi, Emmanuel Macron a refusé d'être considéré comme "le candidat de l'oligarchie financière". Le fondateur d'En Marche a tenté de démontrer l'inverse à la presse, en énumérant une série de mesures de son programme, destinées selon lui "aux classes moyennes". "Fier" de son expérience banquier, Emmanuel Macron la considère même comme un atout. "Ça m'évite par rapport à d'autres de dire beaucoup de bêtises sur la vie économique", a-t-il estimé.
Le Parlement européen a approuvé ce jeudi la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d'avoir diffusé des images d'exactions du groupe État islamique sur son compte Twitter. Une décision contestée par le vice-président du Front National.
Emmanuel Macron est selon lui "le candidat des classes moyennes". Lors de la présentation de son programme présidentiel ce jeudi, le candidat a vilipendé les projets de ses principaux, à savoir celui de Marine Le Pen, de François Fillon, ainsi que celui de Benoît Hamon.
François Fillon est convoqué le 15 mars devant les juges. Le candidat à la présidentielle va être de nouveau questionné sur le travail effectué par son épouse Penelope lorsqu’il l’a rémunérée en tant qu’assistante parlementaire. Mais cette fois, il va être confronté aux déclarations des autres protagonistes du dossier. Il va aussi être mis face aux éléments saisis lors des perquisitions menées à l’Assemblée et au Sénat. Si des indices graves ou concordants de détournement de fonds publics ou d’abus de biens sociaux sont relevés par les juges... Читать дальше...
Sur notre antenne, la porte-parole de François Fillon a expliqué que les attributions d'un collaborateur parlementaire pouvait être très larges au Parlement. Elle intervenait pour défendre son candidat, dont la campagne traverse à nouveau une mauvaise passe.