Le 20 avril 2024 a marqué la fin du cycle SETA, « Stage escalade en Terrain d’Aventure ». Nous avons gravi l’une des voies les plus célèbres du Verdon, la Ula. Ouverte en 1972 par B. Bouscasse et M. Coquillat, qui à l’origine ont utilisé seulement une vingtaine de pitons… Après une période d’équipement dans les années ... Lire la suite
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Le 20 avril 2024 a marqué la fin du cycle SETA, « Stage escalade en Terrain d’Aventure ».
Nous avons gravi l’une des voies les plus célèbres du Verdon, la Ula. Ouverte en 1972 par B. Bouscasse et M. Coquillat, qui à l’origine ont utilisé seulement une vingtaine de pitons…
Après une période d’équipement dans les années 90, la voie a subi une rénovation en 2011 et les longueurs sont désormais exclusivement protégées par des friends et des protections amovibles. Les relais sont cependant équipés, ce qui apporte une certaine sérénité pendant l’ascension.
Pour cette dernière journée du cycle, Didier a mené la cordée de main de maître. Après Annot et Aiglun, il se sentait prêt à affronter les terribles fissures de ce monument du Verdon. Après un début hésitant, Didier a trouvé ses marques dans ce style de grimpe si particulier. Nous avons suivi avec Sandra à un bon rythme.
Le vide se creuse et les vautours dansent autour de nous. La vue est magnifique et le temps est parfait pour grimper, quel plaisir d’être là.
À l’origine cotée V/V+, les cotations tournent aujourd’hui entre 6a et 6b, pas commodes. Didier, bon grimpeur de 7, s’applique malgré tout car l’escalade peut être déroutante, comme dans cette fissure large « offwidth » de la 8e longueur.
Une certaine aisance s’installe à force de coincer les mains dans les fissures, et la relative maîtrise qui en découle devient agréable. Le rocher et l’ambiance de la voie sont exceptionnels.
Le stage SETA a pour objectif de donner de l’aisance aux participants et de grimper en sécurité dans des terrains non aseptisés. Voir Didier grimper en sécurité et avec le sourire dans ce genre de voie est pour nous la plus belle récompense. Sandrine, quant à elle, malgré l’impressionnante exposition, a grimpé avec maîtrise pour atteindre le sommet.
Fin de chantier, direction La Palud pour une bonne bière qui n’a décidément pas le même goût après ce genre de journée.
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