Après une première journée de mobilisation fin avril, les organisations syndicales appellent à la grève mardi 14 mai.
La réforme du « choc des savoirs » continue mobiliser les personnels des établissements publics en Haute-Loire. Le 29 avril dernier, les syndicats (FO, FSU, Sud, CGT) avaient réuni une cinquantaine de personnes devant l’Inspection académique, à Vals-près-le-Puy, avant d’être reçues par la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Pour cette nouvelle manifestation, annoncée mardi 14 mai, le SNES-FSU se joint au mouvement dans le département.
Des établissements bloquésIls indiquent que « l’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes de niveaux en collège est une véritable usine à gaz, néfaste pour les élèves, particulièrement pour les plus fragiles et qui va dégrader les services de tous les personnels ». Les syndicats veulent le retrait de cette réforme.
Suite à la mobilisation de fin avril, les personnels ont poursuivi les actions dans leurs communes et établissements scolaires. Le soir même, les enseignants du collège Robert-Louis-Stevenson de Landos avaient organisé une réunion d’information à l’attention des parents d’élèves. Avec l’objectif de les associer « au mouvement », déclaraient les syndicats, il y a deux semaines.
Les enseignants de Haute-Loire mobilisés contre le choc des savoirs
Par la suite, des établissements ont été bloqués par les parents d’élèves, comme lundi à Aurec-sur-Loire, au collège des Gorges de la Loire. Une soixantaine d’entre eux a occupé les bâtiments dans le cadre d’une journée « collège mort ». À Monistrol-sur-Loire, au collège du Monteil, les parents d’élèves ont mené la même opération avant le pont de l’Ascension. Ils réitéreront la même chose mercredi 15 mai, au lendemain de la journée nationale de mobilisation.
Parents et personnels de l’Éducation nationale demandent « plus de moyens donnés aux enseignants ».
