Lors de la Journée du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, la cérémonie à Ussel était émouvante.
«En cette journée nationale du souvenir, commémorer la tragédie humaine que fut la Déportation, c’est d’abord rappeler l’horreur et la barbarie des systèmes concentrationnaire et génocidaire nazis. »
D’une voix forte, le maire d’Ussel, Christophe Arfeuillère a lu dimanche, pour la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le message rédigé par la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), la Fondation pour la mémoire de la Déportation (FMD), l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus-Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance (UNADIF-FNDIR) avec les associations de mémoire des camps.
Au terme du message, les élus et représentants de l’État dont le préfet Etienne Desplanques, ont procédé aux dépôts de gerbes. Un moment fort suivi de la sonnerie aux morts, de la minute de silence puis de La Marseillaise et pour cette journée du souvenir aux victimes et des héros de la déportation, par la mélodie du Chant des Marais . Un chant écrit en 1933 par des prisonniers allemands antinazis déportés dans un des premiers camps du régime nazi et contraints d’assécher des marais dans des conditions épouvantables.
Une période à nouveau chaotiqueLe message rédigé par les fédérations et associations conclut en soulignant que « cet hommage intervient dans une période à nouveau chaotique où les désordres du monde menacent la démocratie et engendrent la souffrance de populations civiles innocentes […] Plus que jamais, notre combat est celui de la liberté et de paix. »