La classe atelier « cinéma » de l’IME du Réray à Aubigny obtient le prix « médiation » au concours national « Musées (em)portables ». Les jeunes et leur prof sont « montés » à Paris, très fiers.
Les élèves de la classe-atelier « cinéma » de Réray ont dégusté leur grand jour à Paris, mercredi 3 avril. Noah Bedoireix, Ewen Britsch, Clément Getenet, Lucas Bouyer et Mael Propst, accompagnés de leur professeur des écoles Jean-Sébastien Judais ont reçu un prix au Carrousel du Louvre à Paris, pour leur court-métrage intitulé "Linceul correct exigé".
A voir via un lien sur cette page (dans l'onglet projets cinéma).
Valoriser les collections d'un musée : celui de Verneuil-en-BourbonnaisLe prix « médiation » leur a été décerné à l’unanimité par le jury du concours « Musées (em) portables », coorganisé par le groupe de presse Beaux-arts & Cie, le ministère de la Culture, la fondation Art explora et l’Association générale des conservateurs des collections publiques de France. Et ce, dans le cadre du Salon international des musées, des lieux de culture et de tourisme (Sitem).La classe atelier « cinéma » de l’IME du Réray à Aubigny obtient le prix « médiation » au concours national « Musées (em)portables », Photo IME du Réray.
« Le défi n’était pas simple », relève leur professeur : « Réaliser en moins de 2 minutes avec un téléphone portable, un film, une histoire, qui permettent de valoriser les collections d’un musée ».
Comme de "vrais fantômes" transparentsLe pitch : « Un facteur porte une missive dans un château déserté, deux fantômes sont conviés au grand bal des fantômes bourbonnais, inquiets de ne pouvoir y rentrer à cause de leurs linceuls tout froissés. C’est l’occasion pour eux de récupérer, dans les collections du Musée du lavage et du repassage de Verneuil-en-Bourbonnais, le fer à repasser qui permit à leur grand-père d’être “linceul d’or”, lors d’un autre grand bal quelques décennies plus tôt ».Les élèves ont tourné au sein de l’accueillant musée de Verneuil, qui conserve « 2.500 pièces », témoignant du fait qu’on « lisse » depuis plus de 2000 ans, partout dans le monde.
L’équipe de réalisateurs en herbe a opté pour des « plans fixes superposés, qui permettent de fabriquer l’illusion d’avoir de vrais fantômes », transparents !Pour l’IME, c’est « un bel exemple de l’inclusion des jeunes en situation de handicap, où leurs compétences sont reconnues ».
Les cinq garçons n’oublient pas de souligner toute l’aide qu’ils ont eue, des bénévoles du musée, jusqu’à l’équipe de leur école.
L'institut médico-éducatif du Réray à Aubigny est dans l’escarcelle de l’Association laïque pour l’éducation, la formation, la prévention et l’autonomie (Alefpa).
