Ils sont venus. Ils sont tous là. Les ministres et secrétaires d’Etat nommés mercredi par Emmanuel Macron sont réunis ce jeudi matin à l’Elysée pour le premier conseil des ministres du quinquennat. Les journalistes ont eu quelques secondes pour immortaliser l’événement avant que l’équipe gouvernementale ne travaille à huis clos comme c’est la règle.
Parmi les 18 ministres de ce nouveau gouvernement, ils sont plusieurs à avoir choisi de se rendre au premier Conseil ensemble. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est arrivé dans la même voiture que la ministre déléguée aux Affaires européennes Marielle de Sarnez. Les deux ministres étiquetés Les Républicains Gérald Darmanin et Bruno Le Maire ont eux aussi partagé une voiture depuis Bercy.
Interrogé ce jeudi sur la présence de trois membre de LR au gouvernement, François Baroin a fait part de ses "regrets", estimant qu’il s’agissait de "démarches individuelles" reposant sur une "mauvaise analyse politique". Pour le maire de Troyes, ça n’a rien à voir avec "une grande coalition". "Cette recomposition politique si elle doit intervenir, ce sont les Français qui la décideront", a-t-il déclaré. Alors que les élections législatives approchent, l’élu espère amener Emmanuel Macron "sur le terrain définitif de nos idées".
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner est revenu, ce jeudi matin, sur les thématiques européennes qui ont été abordées lors du premier Conseil des ministres. "Emmanuel Macon nous a rappelé qu'il avait porté le projet le plus européen. Il était peut-être le seul à le porter avec cette ambition là", a-t-il affirmé.
François Baroin est revenu, ce jeudi lors d’un déplacement à Pessac, sur l’expression "prise d’otages" qu’il avait utilisée un peu plus tôt pour expliquer l’intégration de membres de LR au gouvernement. Le chef de file des Républicains pour les législatives a évoqué une manœuvre rusée de la part du Président afin de faire croire que "la droite représente et incarne l’augmentation des impôts". Selon lui, le gouvernement transpartisan promis par Emmanuel Macron "penche à gauche".
Lors de son premier Conseil des ministres, le président de la République Emmanuel Macron " rappelé les règles de bon fonctionnement: solidarité, détestation de l'entre soi, ainsi que la nécessité d'un travail collégial. Nous sommes dépositaires de la confiance que les francais lui ont confié", a affirmé le porte-parole du gouvernement ce jeudi.
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a assuré qu'il n'y aurait pas de "chasse aux sorcières" concernant les patrons des grandes administrations françaises. "Je ne doute pas que beaucoup de ministres auront l'occasion d'apprécier la qualité de ces grands serviteurs d'Etat à la tête de nos administrations", a-t-il déclaré, affirmant qu'il était "nécessaire que les ministres puissent évaluer". "Il y a un changement de gouvernement, il peut y avoir un changement de ligne politique, il... Читать дальше...
Le Premier secrétaire du Parti socialiste a déploré, ce jeudi, l'absence de "ministres socialistes au gouvernement" au profit d'une "colonne vertébrale de droite". Jean-Christophe Cambadélis affirme ainsi que le gouvernement "a une apparence, mais surtout une réalité : tenter de donner à Edouard Philippe, Premier ministre de droite, une majorité absolue à l'Assemblée nationale".
Lors du point presse suivant le premier Conseil des ministres ce jeudi, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, n'a pu éviter quelques petits lapsus. "Ce gouvernement de renouvellement compte des entrepreneurs, une femme de lettres, des parlementaires expérimentaux... expérimentés", s'est-il d'abord rattrapé. Avant de trébucher à nouveau quelques minutes après: "Il a nous a dit que nous étions les despot... les dépositaires de cette alternance profonde".
Une nouvelle vie commence. Après plusieurs mois de campagne aux côtés d'Emmanuel Macron, Richard Ferrand, fidèle soutien du président, a reçu mercredi le portefeuille de la Cohésion des territoires. Ce jeudi, ce Marcheur faisait ses premiers pas de ministre. BFMTV a pu le suivre lors d'une réunion à huis clos avec les directeurs des administrations, dans ses bureaux de la rue de Varenne à Paris. Il s'est ensuite dirigé vers le palais de l'Élysée où le premier conseil des ministres avait lieu à midi. Читать дальше...
A l'occasion du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement composé par Emmanuel Macron, le gouvernement s'est rassemblé pour une première photo officielle.
Le premier Conseil des ministres du gouvernement d'Edouard Philippe se tient ce jeudi matin. Certains membres de l'équipe ministérielle ont fait voiture commune.
Sur le plateau de l'émission de France 5 "C à vous", Ségolène Royal a concédé, sur le ton de la plaisanterie, qu'elle se verrait bien dans un rôle d'éditorialiste.
Il y a encore quelques mois, le nouveau ministre considérait qu'Emmanuel Macron serait le "poison définitif" de la Ve République.
Le nouveau ministre de l'Education nationale aura à mettre en place les réformes souhaitées par Emmanuel Macron, dont certaines avant septembre. Classes bilangues au collège, douze élèves par classe en CP et CE1 en ZEP ou autonomie des établissements, le monde de l'éducation va être vigilant.
Najat Vallaud-Belkacem a fait mercredi ses adieux au ministère de l'Education. Au moment de quitter les lieux, la désormais ex-ministre a été fortement acclamée. Elle a laissé paraître une forte émotion en s'en allant, les larmes aux yeux. Elle est remplacée par Jean-Michel Blanquer, nommé par le nouveau Premier ministre Edouard Philippe.
L'éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier a estimé que le gouvernement formé mercredi par Emmanuel Macron et Edouard Philippe "n'est pas un gouvernement pour les législatives", qui se terminent dans un mois. "C'est un gouvernement pour durer, pour réformer, pour appliquer le programme", a-t-il déclaré. "On a d'un côté des ministres qui ont un véritable poids, et de l'autre de véritables experts dans leur domaine. Ce ne sont pas des gens de la société civile sortis pour leur notoriété, mais des gens qui connaissent leurs dossiers"... Читать дальше...
L'éditorialiste de BFMTV Laurent Neumann a considéré que le gouvernement nommé mercredi "est le gouvernement du parfait petit chimiste de la formation gouvernementale". "Tous les équilibres sont respectés: les équilibres de la parité, les équilibres politiques, entre professionnels de la politique et société civile", a-t-il expliqué. Selon lui, c'est un gouvernement "conçu pour gagner les législatives". "Son efficacité à appliquer le programme d'Emmanuel Macron, on le saura après les législatives", a-t-il tempéré.
A 62 ans, Nicolas Hulot est entré au nouveau gouvernement, composé par Edouard Philippe, ce mercredi. Il intègre ainsi le ministère de la Transition écologique et solidaire: une première, puisque l'ancien animateur de TF1 avait auparavant refusé les propositions de Jacques Chirac ou encore Nicolas Sarkozy. "Il considère que la situation a empiré depuis qu'il s'occupe de l'environnement. Les chiffres concernant le climat, la biodiversité, la pollution de l'air le prouvent", explique Jean-Louis Caffier, consultant climat à BFMTV.
Le nouveau secrétaire d'Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi s'est engagé ce jeudi sur le plateau de BFMTV à démissionner s'il ne remportait pas les élections législatives dans le 19ème arrondissement de Paris. "Je m'engage sur le terrain à gagner ces législatives et à offrir une majorité à ce gouvernement. […] Si je n'y arrive pas à mon échelle, dans le 19ème arrondissement, je pars", a déclaré Mounir Mahjoubi.
Invité sur France Inter, le Premier ministre Edouard Philippe est revenu sur la composition du gouvernement dévoilée ce mercredi. "Le président de la République m'a donné des consignes assez claires: une parité entre les hommes et les femmes,. Il voulait que le gouvernement qui serait nommé puisse refléter l'effort de recomposition politique que nous sommes entrain de mener".
Il avait systématiquement refusé d'intégrer un ministère auprès de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou encore François Hollande. Désormais, Nicolas Hulot occupe la fonction de ministre de la Transion énergétique et solidaire, au sein du gouvernement constitué par Edouard Philippe et Emmanuel Macron. C'est donc une victoire pour le président de la République. Bérengère Bonte, auteure de "Sain Nicolas", explique: "Il est plus que Macron-compatible, de par son positionnement politique. Il est à la fois à droite et à la fois à gauche".
Mercredi, les ministères ont changé de locataires. BFMTV était auprès d'un certain nombre de ministres sortants avant et lors de leur passation de pouvoir. Ainsi, dans les coulisses, Najat Vallaud-Belkacem a fait une drôle de tête lorsqu'elle a appris le nom de son successeur. Ségolène Royal, elle, était émue aux larmes, tandis que Jean-Jacques Urvoas souhaitait immortaliser ses derniers instants à la Justice en prenant un dernier selfie.
Les ministres du gouvernement d’Edouard Philippe, annoncés ce mercredi, sont pour la plupart des inconnus du grand public. C’est le cas de Jean-Michel Blanquert, ancien directeur de l’enseignement scolaire, il est nommé à l’éducation nationale. Françoise Nyssen, 65 ans, à la tête de la maison d’édition Actes Sud est nommée ministre de la Culture. Agnès Buzyn, médecin spécialiste en hématologie, prend les rênes du ministère de la Santé alors Muriel Penicaud, 62 ans, s’installe est la nouvelle ministre du Travail. Читать дальше...