Engagé dans une longue échappée, il a pris le dessus en solitaire sur les dix derniers kilomètres de l’étape, pour s’imposer avec autorité. C’est une victoire qui compte pour Alaphilippe, qui n’avait plus goûté au succès depuis son succès au Dauphiné en juin de l’année précédente.
L’objectif du double champion du monde était clair : intégrer le cercle des cyclistes ayant remporté des étapes sur les trois grands tours. Avec déjà six victoires d’étape sur le Tour de France et une sur la Vuelta, Alaphilippe visait désormais le Giro, qu’il découvrait pour la première fois.
Son approche offensive et instinctive a porté ses fruits, en se lançant dans une attaque dès les premiers kilomètres de la journée pour rejoindre un petit groupe d’échappés. Malgré les difficultés et les contre-attaques, Alaphilippe a su maintenir son avance, en décrochant finalement une victoire tant attendue, synonyme de rédemption sur les routes italiennes.