Aujourd’hui, on s’interroge sur la vraie facture des JO avec Béatrice Mathieu, grand reporter à L’Express et Jean-Loup Chappelet, professeur honoraire de management public à l’Institut de Hautes études en Administration Publique (IDHEAP) de Lausanne.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Mathias Penguilly (écriture), Théo Sire (montage) et Jules Krot (réalisation).
Crédits : BFM TV, L’Effet Papillon, France 24, TV5 Monde, RMC, RTL, Public Sénat, France Inter, AFP
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Crédits image : Thomas SAMSON/AFP
Logo : Anne-Laure Chapelain/Benjamin Chazal
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Charlotte Baris : Depuis des mois, on ne parle que des JO de Paris dans des termes négatifs. A croire que tout est fait pour gâcher la fête. Et si finalement, ces Jeux olympiques et paralympiques se passaient… bien ? L’Histoire regorge de jeux sans faute - malgré quelques faux-départs et des défis colossaux. Alors tout au long de la semaine, on se demande comment réussir ses olympiades.
Pour les pays-hôtes des Jeux olympiques et paralympiques, la compétition est toujours l’occasion de montrer de quoi ils sont capables. Pour flatter son honneur aux yeux du monde entier, aucune dépense ne semble superflue. Surtout dans les pays autocratiques ! En préparant cet épisode, j’ai retrouvé le coût des précédentes éditions des JO et les chiffres sont absolument vertigineux.
Londres 2012 : 10,5 milliards de dollars. Athènes 2004 : 15 milliards. Pékin 2008 : 44 milliards. Et le record absolu : les jeux d’Hiver de Sotchi en 2014… 51 milliards de dollars. La Russie de Vladimir Poutine n’a reculé devant rien.
L’ambiance est très différente pour Paris 2024. Dix ans après la débauche des Jeux d’hiver en Russie, la tendance est plutôt à la maîtrise des coûts et à la sobriété, tant sur le plan écologique, comme on vous le racontait dans l’épisode d’hier, que sur le plan économique. Objectif initial : des Jeux à moins de 6,3 milliards d’euros. Un objectif tout à fait louable, mais absolument inatteignable.
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