Dans la distribution des rôles, le jeune président Faye est sous forte pression de ses souteneurs, parmi lesquels des retraités qui attendent des postes en échange de leur engagement. Attention à une gouvernance de partage du gâteau.
En maintenant à leurs postes, en les ayant promus, Macky Sall est l’un des chefs d’État qui aura le plus contribué à l’émergence et à la promotion de ses souteneurs dont des vieux briscards de toutes catégories.
On n’ignore toujours ce qui a poussé le chef de l’État à assurer de manière si continue la promotion de politiciens de métier. Ce qui semble irréfutable, par contre, c’est que de tous ses prédécesseurs, il est celui qui aura le plus contribué à maintenir des retraités à leurs postes où à assurer leur promotion.
Ces « vieux » sont-ils plus compétents que les jeunes générations ? Sont ils plus loyaux ? Ou, plus simplement, sont-ils plus et mieux contrôlables ?
Aujourd’hui comme hier, alors que l’âge de la retraite peut aller jusqu’à 65 ans pour certains, des retraités ont été maintenus à leur poste, bien après le terminus
Des retraités qui attendent des postes en échange de leur soutien
Pour y arriver, certains ont été obligés de se trouver des « bras longs » dans la très haute administration. D’autres, plus peinards, sont retenus par une certaine hiérarchie politique ou technique.
Quelqu’un comme Papa Dieng, parti à la retraite a été maintenu en activité comme directeur général de la Suneor avant d’être remplacé.
Socé Diop Dione aussi, elle devait prendre en janvier 2015, sa retraite de la fonction publique mais est restée directrice Générale de l’Agence de la Construction des Bâtiments et Édifices publics (ACBEP) jusqu’à son remplacement.
Extraits de Tribune