La fête malgré la défaite. La célébration malgré la relégation… Au coup de sifflet final ce samedi 25 mai au soir, à la Halle des sports, joueuses, staff, dirigeants et supporters du Blanzat Sport Montluçon (Allier) ont communié sur le terrain.
Le dernier matchLes Amazones ont encerclé leur coache, Laëtitia Gomes, qui quitte le club. Au son des « Lélé, lélé, lélé ! », elles lui ont remis photos et cadeaux. Puis toutes et tous ont posé pour la postérité, sourires aux lèvres, larmes aux joues.
Pourtant, le BSM s’est incliné ce samedi soir pour le dernier match de la saison en Nationale 1 féminine de handball, face à Côte Basque (24-26), en dépit d’une bonne première période achevée avec trois buts d’avance, 12 à 9. Un ultime revers, aux conséquences déjà connues depuis plusieurs semaines : les Montluçonnaises finissent avant-dernières de la poule 1 (11es sur 12). Elles seront reléguées en Nationale 2 la saison prochaine, cinq ans après être montées en N1.
La réaction de la coacheL’heure n’était toutefois pas uniquement aux regrets ce samedi. "Bien sûr que la saison a été très difficile pour le groupe, et que j’aurais préféré partir sur une victoire… Mais je ne suis pas déçue", assurait ainsi Laëtitia Gomes. "On a fait une première mi-temps très propre", analysait-elle. "Sauf qu'ensuite on est sorti du projet, on s'est désorganisé et on a laissé le score nous échapper... C'est un peu à l'image de notre saison, oui". Néanmoins :
"Je garderai les bons souvenirs, les belles choses réalisées, mais pas de déception."
Les paroles des joueusesIdem pour ses troupes. "On se sera donné à fond et on aura joué jusqu’au bout !", scandait l’arrière Souad Feraoune. "Notre seconde partie de saison a été meilleure que la première, mais on s’est réveillé trop tard". Ce qui n’empêche pas sa co-équipière Alizée Braud d’être certaine d’une chose : « On a notre place en Nationale 1".
Surtout avec un public comme celui de la Halle des sports, venu nombreux (600 spectateurs encore ce samedi) et chaleureux toute l’année. "C’est même plus qu’un public de N1, c’est comme une famille", souriait Alizée Braud. Puis la capitaine Leïsie Ngavouka de conclure : "Avec les moyens et l’envie, je suis sûre qu’on reverra le BSM en N1"...
Texte : Luc BarrePhotos : Florian Salesse
