L’animateur radio Sébastien Cauet est présenté, vendredi 24 mai, au tribunal de Paris à un juge d’instruction en vue de son éventuelle mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre femmes, dont trois étaient adolescentes au moment des faits reprochés.
Sébastien Cauet, connu pour avoir animé plusieurs émissions radio, est présenté à un juge d'instruction ce vendredi, dans le cadre de l'enquête pour viols et agressions sexuelles dont il fait l'objet.
Le parquet de Paris a indiqué avoir confié vendredi l’enquête à un juge d’instruction, qui doit désormais l’interroger et décider s’il le met en examen, comme le requiert le ministère public. Il a été entendu sous le régime de la garde à vue, mercredi 22 et jeudi 23 mai, à la Brigade de protection des mineurs.
Après son interrogatoire par les enquêteurs, le ministère public a demandé vendredi sa mise en examen avec la circonstance aggravante de la minorité pour trois des quatre victimes identifiées, sur une période allant de 1997 à 2014.
Le parquet demande sa mise en examenAinsi, Cauet est soupçonné d’avoir violé une adolescente âgée de 16 ans en novembre 2014 à Genève. Le parquet demande également qu'il soit mis en examen pour corruption de mineurs de plus de 15 ans commise entre janvier 2014 et septembre 2016, au préjudice de cette première femme.
L’animateur est aussi accusé d’avoir violé en décembre 1997 à Paris une autre jeune fille, âgée de 15 ans. Et d’avoir agressé sexuellement en décembre 2012 une troisième adolescente de 17 ans. Le viol d’une adulte, née en octobre 1973, est aussi reproché à Sébastien Cauet. Il aurait été commis en 2011 à Paris.
Cauet nie les faitsCauet, figure connue à la radio depuis trente ans, était l’animateur vedette de NRJ où il détonnait avec ses sorties trash au micro... jusqu’à son retrait fin novembre de l’antenne, dans la foulée des premières accusations de viols.
Dans cette affaire, il argue être victime de cyberharcèlement, de dénonciation calomnieuse et de tentative d’extorsion de fonds. Il a porté plainte, engendrant l’ouverture de deux enquêtes préliminaires à Nanterre, pour lesquelles il a été entendu fin 2023.
Mais pour l’intéressé, ces investigations ne font pas "l’objet d’un traitement diligent par le parquet de Nanterre". Il assure toujours subir les infractions dénoncées.
Guerre à Gaza : l’un des trois derniers otages français, Orion Hernandez-Radoux, est mort
Avec AFP