Le cycliste espagnol avait été retrouvé agonisant dans une forêt de Soyons (Ardèche), avec de graves blessures à la tête en octobre 2021. Il était finalement décédé quelques heures plus tard. Ce mardi 21 mai, l'enquête a pris un tournant avec la diffusion de sa photo.
On connait désormais son visage. La police de la Division de la criminalité organisée et spécialisée de la police judiciaire a diffusé, ce mardi, un appel à témoins dans lequel on découvre une photo de Roberto Torres Pastor. Cet Espagnol, alors âgé de 27 ans, avait été victime d'une agression mortelle à Soyons (Ardèche), fin 2021.
C'est un randonneur qui avait retrouvé son corps près de son vélo sur un chemin non loin du Rhône. Il semblait grièvement blessé à la tête selon ce dernier. Transporté dans un état critique au centre hospitalier de Valence (Drôme), il était finalement mort quelques heures plus tard.
Toujours selon ce promeneur, interrogé à l'époque par BFMTV, le cycliste espagnol avait été retrouvé "pratiquement nu dans les bois où il fait assez froid la nuit." "Les heures ont dû être longues", avait-il ajouté.
En 2021, l'autopsie avait exclu la piste accidentelle. Une source judiciaire avait indiqué que la mort du jeune homme avait été causée par une hémorragie. Une information judiciaire pour "homicide volontaire" avait été ouverte par le pôle criminel du parquet d'Avignon, selon l'AFP.
A-t-il fait une mauvaise rencontre ?Pour le maire de Soyons, cet appel à témoins et la diffusion de la photo de Roberto Torres Pastor est "une bonne nouvelle". "Ça relance un peu l’enquête qu’on croyait tous mise de côté", a déclaré Hervé Coulmont auprès du Parisien. Avant d'ajouter : "C’est très compliqué de deviner comment ça s’est passé, il y avait des traces de roues de vélo et du sang à plusieurs endroits. L’agression s’est visiblement faite en deux temps."
Selon le quotidien national, plusieurs pistes sont aujourd'hui étudiées par les enquêteurs. Il est possible que l'Espagnol soit tombé nez-à-nez avec un pensionnaire du centre hospitalier Drôme Vivarais de Montéléger, spécialisé en psychiatrie. Il a aussi pu faire la rencontre d'un "des marginaux d’extrême gauche" et vivant "dans des caravanes" qui avaient également été entendus, toujours selon Le Parisien.
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