Une troisième femme accuse Lomepal de viol, selon une plainte déposée à Paris, mardi 21 mai, révèle Mediapart. Deux autres plaignantes ont mis en cause le rappeur pour des faits similaires.
Une troisième femme accuse Lomepal de viol. Une plainte a été déposée à Paris, mardi 21 mai, pour des faits qui auraient eu lieu en 2017, selon les informations de Mediapart. Deux autres signalements avaient déjà été émis à l'encontre d'Antoine Valentinelli en 2020 et 2023.
Selon le témoignage de la dernière plaignante, elle aurait rencontré Lomepal lors d'une soirée chez des amis communs, alors qu'elle avait 25 ans, fin 2016. Elle confirme avoir eu plusieurs relations sexuelles consenties avec l'artiste, qui n'était pas encore très connu à l'époque.
Les faits qu'elle lui reproche datent de 2017 et ont eu lieu chez la mère du rappeur, où il habitait, dans le sud de Paris. Alors qu'elle était dans la chambre de Lomepal, la jeune femme se serait endormie, tandis que le chanteur était dans une autre pièce pour faire de la musique.
Un premier viol qui aurait été commis à New-York" Je me suis ensuite réveillée en sursaut, il était derrière moi et essayait de me sodomiser", explique-t-elle à nos confrères de Mediapart. Elle affirme l'avoir repoussé à plusieurs reprises et de lui avoir dit à plusieurs reprises "stop", "non" et "arrête".
Et d'ajouter : "Je me souviens m’être dit que je ne pouvais pas crier car j’allais réveiller sa mère". Sollicité par Mediapart sur ces accusations, Lomepal affirme ne pas avoir commis de viol.
"J’ai, pendant quelques années, alors que j’étais célibataire, multiplié les relations purement sexuelles avec des femmes que je ne connaissais pas et qui ne me connaissaient pas, des relations parfois sans vraiment d’échange, sans tendresse particulière, et sans suite", répond-il notamment à nos confrères.
Le chanteur est aussi mis en cause pour un viol qui aurait été commis en 2017, à New-York. Alors qu'il était aux Etats-Unis pour le tournage d'un clip, l'artiste aurait été mis en relation par son entourage avec une jeune française sur place qui travaillait dans la mode.
"Je ne lui ai ni tiré les cheveux, ni étranglé"A la fin d'une soirée, Lomepal l’aurait suivie "sans lui demander son avis". Selon elle, il a insisté pour entrer dans son appartement. Ils ont ensuite entamé une relation sexuelle qui était d'abord consentie.
La plaignante décrit après une scène de violence, au cours de laquelle le chanteur se serait mis à lui "tirer les cheveux" et à "l’étrangler". "J’ai dit un premier 'non', puis 'stop'. J’ai repoussé son visage avec mes mains mais il a redoublé de violence, allant plus fort dans le rapport", décrit la jeune femme dans la plainte déposée en 2020.
"Je ne lui ai ni tiré les cheveux, ni étranglé, ni aucun de ces gestes violents", affirme le chanteur auprès de Mediapart. Une confrontation entre la plaignante et Lomepal avait eu lieu pendant sa garde à vue.
En novembre 2023, un autre femme avait saisi la justice à son tour. Elle accuse Lomepal de l’avoir violée chez elle, en 2018, alors qu’elle avait 19 ans et était étudiante. Elle avait assisté ce soir-là à l’un de ses concerts. Interrogé au sujet de cette plainte, Antoine Valentinelli évoque là encore une relation pleinement consentie.