La création des espaces de coworking cantaliens a débuté avant le Covid et le développement du télétravail, des événements qui ont fait évoluer la demande.
Le Cantal compte une vingtaine d’espaces de coworking à travers le département et certains sont encore en projet comme à Pleaux.
D’autres sont bien plus anciens et ont commencé à accueillir des travailleurs avant le Covid et l’explosion du télétravail. C’est le cas de la Cocotte numérique, à Murat, gérée par Hautes Terres communauté.
Là-bas, on constate deux phénomènes parallèles depuis l’arrivée du Covid : « Il y avait des travailleurs indépendants qui venaient tous les jours. Les bureaux étaient pleins. Il y avait une petite communauté. Mais, depuis le Covid, ils ne sont jamais revenus, témoigne Amélie Julhes, animatrice économique de Hautes Terres communauté. En revanche, dans le même temps, on a eu une hausse de demande des télétravailleurs ponctuels notamment ceux qui ont une résidence secondaire ou qui sont de passage à Murat ou aux alentours. »
Ouverture en fin d’année à PleauxUne tendance à la hausse qui ne cesse de s’accroître, selon l’animatrice. Elle note aussi que certains travaillent pour des entreprises qui ne sont pas cantaliennes.Le maire de Pleaux, David Peyral, attend, lui, l’ouverture de son espace de coworking pour la fin d’année. « La mairie a eu des remontées d’habitants de Pleaux ou de gens de passage, qui cherchaient un espace pour télétravailler », explique l’élu.
L’ancien monastère Saint-Joseph, en centre-ville va donc être aménagé en tiers-lieu qui accueillera des bureaux de coworking, un FabLab, un espace pour les associations de la commune… « Cet espace répondra à une demande », assure David Peyral.
Mathieu Brosseau