Élus et autorités compétentes se retrouvaient à l’école La Fontaine à Vals-près-le-Puy, pour l’inauguration officielle de la première classe en Haute-Loire dédiée aux enfants porteurs de troubles du spectre autistique.
Ils étaient cinq à la rentrée. Ils sont désormais six. Et il reste encore quatre places. La première unité autisme en classe élémentaire de Haute-Loire fonctionne depuis le mois de septembre 2023 à l’école La Fontaine de Vals.Elle accueille des enfants issues d’unité maternelle d’enseignement, d’autres de classe Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire), pour une scolarisation du niveau CP au cours moyen de deuxième année. Ils ont un espace dédié d’accompagnement tous niveaux confondus, mais aussi des temps d’inclusion dans leur classe de référence.
Une équipe pluridisciplinaire accompagne les enfants au quotidienElle est composée de deux personnes issues de l’Éducation nationale (une enseignante et un accompagnant d’élèves en situation de handicap, ou AESH) et deux autres du secteur médico-social, salariées de l’Adapei 43 (une éducatrice spécialisée et un accompagnant éducatif et social).À cette équipe viennent s’ajouter une psychologue, une psychomotricienne et une ergothérapeute, qui interviennent ponctuellement dans l’école selon les besoins.« Le projet s’est construit en partenariat avec l’ARS, et l’Éducation nationale, ainsi qu’avec l’Adapei 43. La recherche d’une école pouvant accueillir cette unité s’est faite en tenant compte de la volonté, mais aussi des capacités d’accueil », explique Anne-Marie Gachard, directrice du pôle enfance à l’Adapei 43.« Ça a été la rencontre du médico social et de l’Éducation nationale », synthétisait Chantal Pelissier, présidente de l’Adapei 43, lors de l’inauguration officielle, jeudi matin.« Je suis très fière de cette collaboration entre des équipes pluridisciplinaires qui ont travaillé dur et qui continuent de le faire. Un but commun qui est enthousiasmant nous anime : l’accès à l’école pour tous les enfants. C’est un devoir pour nous et un droit pour les enfants » concluait-elle.
Cédric Dedieu