Les présidents corréziens de Renaissance, du Modem et du Parti Radical détaillent le pourquoi de leur soutien à la liste de Valérie Hayer aux élections européennes.
D’une « Europe forte et indépendante » viendra le salut de la France.C’est le message porté par les présidents corréziens de Renaisance, Isabelle Celle, du Modem, Christophe Jerretie et du Parti Radical, Daniel Chasseing, soutiens locaux de la liste conduite par Valérie Hayer.Et de mettre en avant le plan de 1.000 milliards d’€ d’investissements destiné à favoriser la réindustrialisation à l’image de la relocalisation des entreprises pharmaceutiques nécessaire pour assurer la souveraineté européenne en matière de médicaments ou le développement de l’industrie de l’armement.« Cette réindustrialisation créera des emplois. Ce seront des cotisations en plus pour les budgets de la Sécurité sociale et des caisses de retraites sachant que la France et l’Europe connaissent un vieillissement général de la population », pointe Daniel Chasseing.
Une loi Egalim à l'échelle de l'EuropePlus d’industries, plus de main-d’œuvre. Conséquence pour le sénateur corrézien, il sera nécessaire de compter sur « une immigration choisie. « Une immigration humaine pour accueillir et accompagner les migrants de la meilleure façon », complète Isabelle Celle qui met également en avant les valeurs portées par la liste de Valérie Hayer que ce soit sur la défense de l'IVG - "un droit qui devrait aussi être inscrit dans la constitution européenne" -, que le droit des personnes LGBT.
L’Europe au soutien de l’industrie, de la santé, et de l’agriculture. « Si la PAC est décriée, nous avons sauvé son volume financier. Notre liste a travaillé sur l’agriculture de manière plus importante que l’on imagine », souligne Christophe Jerretie. Daniel Chasseing se félicite de la suppression des jachères et plaide pour ne plus surtransposer les normes européennes en France et pour une loi Egalim à l'échelle de l'Europe.
Si les trois présidents insistent pour que l’Europe reste au cœur de l’élection, ils regrettent que la campagne se résume à un vote anti-macron. « Nous sommes à mi-mandat. C’est classique de voter contre le pouvoir en place, mais je crois que c’est une erreur monumentale », assure Christophe Jerretie.Daniel Chasseing appuie : « C’est la première fois depuis le traité de Rome qu’en majorité les pays sont pour une union sur l’énergie, la santé, l’armement. Nous avons besoin de l’Europe ».
Réunions publiques. Le lundi 27 mai, à 20 h 30, en mairie d’Ussel en présence de Catherine Almaric, députée européenne et le jeudi 30 mai, à Donzenac, à 20 h 30, salle polyvalente, en présence de Laurent Hénart, président du Parti Radical.
Frédéric Rabiller