Le groupe Michelin a choisi de ne pas être F1. Il n'est pas non plus partenaire des Jeux Olympiques à Paris. Pour quelle raison ?
Interpellés lors de l’assemblée générale des actionnaires, vendredi, au Zénith, sur l’absence de Michelin en F1 ou en tant que partenaire des JO de Paris, les dirigeants du groupe ont été clairs. "Nous ne sommes pas en F1 car nous n’avons pas besoin de cette visibilité et parce qu’il s’agit de fournir des pneus qui se dégradent vite, ce qui n’est pas positif, à notre avis", a indiqué Scott Clark, membre du comité exécutif.
Propos que le président du groupe Florent Menegaux a appuyé ainsi : "En F1, il faut avoir des pneus qui ne marchent pas, on ne sait pas faire donc on n’y est pas".
Quant aux JO, là encore, c’est une question de "soutien à la notoriété" dont Michelin n’a pas besoin, a estimé Adeline Challon-Kemoun, en charge des marques et de l’engagement dans l’équipe dirigeante. "Nous n’avons pas voulu être aux JO. Nous avons préféré lancer, depuis lundi, notre propre nouvelle campagne de publicité."
Patrice Campo
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