L’inauguration de la passerelle himalayenne entre Baraize et Cuzion, dans l’Indre, était un moment historique pour le département qui marquera le territoire. Elle permet aux deux rives de la Creuse de se rejoindre entre la plage de Montcocu (Baraize) et le moulin de Châteaubrun (Cuzion).
Le syndicat du lac porteur peut être fier de cette réalisation, décidée il y a à peine trois ans. Un édifice que les maîtres d’œuvre, architectes, bureau d’études et entreprise Philippe et Joly peuvent s’honorer avec une maîtrise du rendu, des délais et des coûts.
Le soutien de la Communauté de communes Eguzon-Argenton Vallée de la Creuse, de l’État et de la région, comme l’implication dès le départ de Marc Fleuret, président du département de l’Indre, sans compter l’appui d’Indre Nature, ont montré l’efficacité de cette coopération.
Deux sculptures, commandées à Didier Fauguet, meilleur ouvrier de France, compagnon du tour de France, viennent compléter ses statues qui ornent déjà toute la vallée de la Creuse.
« Esthétisme, fonctionnalité, attrait touristique » ainsi Marc Fleuret résume cet ouvrage qui représente une chance pour le territoire.
« Une structure insolite dans un écrin de verdure qui symbolise le mariage entre la vallée de la Creuse, immortalisée par de nombreux peintres célèbres, et la main de l’homme », a conclu Nadine Chaib, sous-préfète d’arrondissement.
Les deux maires, Lionel Perrot (Baraize) et André Guilbaud (Cuzion) se félicitent de la confiance qui s’est opérée entre tous pour mener à bien cette œuvre qui va booster l’économie du territoire ». Le 27 mai la flamme olympique passera sur cette passerelle. « C’est un évènement considérable, une chance historique pour notre territoire. Nous avons invité notamment près de 1.000 enfants de nos écoles dont plus de 200 viendront de la Creuse », soulignent les maires qui « remercient chaleureusement les élus creusois du pays dunois qui sont venus aujourd’hui témoigner leur amitié avec Laurent Daulny, président de la Communauté de communes du pays dunois. Le 27, il nous faudra allumer dans les yeux de ces enfants une flamme. Pas seulement olympique, une flamme d’espoir et d’ambition pour eux-mêmes et pour notre pays ».