D'après notre comptage, environ 120 personnes se sont rassemblées sur la place Albert-Faucher à Tulle ce mercredi 1er mai. Le mauvais temps n'a pas empêché certains de faire entendre leur voix.
Malgré la pluie incessante, les plus courageux n'ont pas manqué le traditionnel rassemblement du 1er mai. Abritées sous des chapiteaux ou des parapluies, environ 120 personnes, selon notre comptage, et 150 d'après la CGT, étaient réunies sur la place Albert-Faucher à Tulle ce mercredi 1er mai.
Les revendications principales ? De meilleures conditions de travail et un plus grand pouvoir d'achat. "Beaucoup de gens ont du mal à finir les mois et partent à la retraite très fatigués", déplore Stéphane Chauvignac, délégué syndical CGT à l'entreprise KNDS. "Il ne faut pas que les richesses du travail de tous soient confisquées par les quelques personnes les plus riches en France", poursuit Jacques Diguet, retraité et syndiqué CGT.
Même après vingt ans de mobilisation sur les rassemblements du 1er mai, Stéphane Chauvignac n'a pas changé ses revendications.
Malgré la forte mobilisation contre la réforme des retraites en 2023, le gouvernement a fait entrer en vigueur la loi le 1er septembre dernier. De quoi être découragé ? Sûrement pas, selon certains. "Si on arrête de se rassembler, personne ne le fera à notre place, ajoute Bernard Cesse, retraité et syndiqué à la CGT. Il faut garder espoir. Avec une forte mobilisation de tous, on peut obtenir ce que l'on souhaite."
"C'est pas parce qu'on tombe par terre qu'on ne peut pas se relever, s'exclame Sandrine Mas, salariée dans le domaine du social. En apprenant de nos échecs, on peut revenir plus fort. On n'obtient pas ce qu'on veut du jour au lendemain."
Même si les temps sont durs, Sandrine Mas ne perd pas sa motivation et son sourire.
Texte : Samuel Purdy
Photos : Agnès Gaudin
