L'enquête administrative a estimé mardi 30 avril ne pas pouvoir établir une "situation de harcèlement scolaire" de la jeune fille agressée par plusieurs élèves devant son collège, le 2 avril.
La mère de Samara, agressée le 2 avril devant son collège de Montpellier, a exprimé son étonnement sur BFMTV face au fait que l'enquête administrative lancée par le ministère de l'Éducation nationale n'a pas pu "établir objectivement une situation de harcèlement scolaire" visant Samara.
"Je n'ai pas compris. Il faudrait qu'on m'explique à quoi correspond l'histoire de ma fille : les coups, les insultes, les crachats...", s'étonne-t-elle.
"Aucun manquement fautif" du personnel éducatifAprès l'agression de Samara, le harcèlement que subissait la collégienne dans son établissement avait été pointé du doigt. Sa mère avait mis en cause le manque de réactivité du collège, provoquant une grève des enseignants. En colère, ces derniers ne se jugeaient pas suffisamment soutenus par la ministre.
Mardi 30 avril, le rapport de l'enquête administrative a estimé ne pas pouvoir identifier un "climat global humiliant et agressif parmi les élèves" à l'encontre de Samara. "La mission n'a relevé aucun manquement fautif de la part du personnel de l'établissement".
Quant aux faits signalés par sa mère avant l'agression, le rapport explique que chacune des situations a donné lieu à des entretiens. Samara n'a cependant jamais nommé ses harceleurs et a à chaque fois estimé que les faits étaient réglés. Mardi 30 avril, voir "qu'on ne la croyait pas" a été pour elle "une double peine", estime sa mère sur BFMTV. La jeune fille, aujourd'hui déscolarisée, est très "isolée".
"Le résultat de ce rapport est sans surprise", estime de son côté l'avocat d'une suspecte dans l'agression de Samara. Samara "n'était pas victime de harcèlement" avant son agression, répète-t-il.