Le Ballainvilliers est le plus vieux café de Clermont-Ferrand. Malgré le Covid et les travaux en centre-ville de Clermont-Ferrand, son nouveau patron garde le moral et attend avec impatience de fêter le 150e anniversaire de cette institution clermontoise. D'ici trois ans !
C’est le plus vieux café de Clermont-Ferrand : créé en 1877 ! Le Ballainvilliers fêtera dans 3 ans son 150e anniversaire avec à sa tête un nouveau propriétaire : Thierry Mestre. Un bar plein d’histoires, fondé par la famille Brousse et qui est resté pendant des décennies le quartier général de la gauche clermontoise.
Un rachat en plein CovidÉvidemment, quand le bar a été créé, il y avait près de 20 fois plus d’établissements qu’aujourd’hui, et pour le nouveau patron, l’affaire avait plutôt mal commencé : « J’ai acheté en plein Covid, c’est-à-dire au pire moment possible. Et quand la crise est passée j’ai enchaîné avec les travaux », explique-t-il en montrant la rue Ballainvilliers totalement défoncée : « Le bruit, la poussière… pas idéal. Surtout avec ma terrasse ! J’ai connu quelques nuits blanches. »
Des travaux à subirPourtant son moral reste au beau fixe : la rue va devenir piétonne, 150 arbres vont être plantés, devant une Halle aux blés entièrement rénovée et qui va devenir le Fonds régional d’art contemporain.
Je pense que ce sera, à l’horizon 2025, la plus belle rue de Clermont. Nos Champs Élysées à nous !
Alors pour ce Cantalou qui vient de passer une décennie à Paris, Le Ballainvilliers devrait connaître une nouvelle vie après quelques années un peu ternes. « Nous serons l’axe de la culture. Quelque chose de complètement nouveau avec au milieu le plus vieux bar de Clermont qui fait partie de l’Histoire. C’est sûr, ça va devenir l’endroit le plus sympa de la ville ».
Au Ballainvilliers, à l’intérieur ou en terrasse, on pourra boire et manger quand le bruit et la poussière ne seront plus qu’un mauvais souvenir. Du coup, Le Ballainvilliers n’a sans doute rien à craindre : son titre de plus vieux bar de Clermont ne risque pas de lui être ravi !
Arnaud Vernet