Lors d’un concert Verrière, Radium Valley, groupe de dark metal limougeaud, a atomisé l’Agora.
Il a en effet prouvé sa forte identité dans une ambiance postapocalyptique, avec une mise en scène très élaborée. Le décor est planté par les communiqués de presse du 26 avril 1986 décrivant l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. De quoi préparer les métalleux au choc sonore et visuel qui va suivre.
DécibelsRadium Valley, combinaisons et masques antiradiations, envahit alors la scène assombrie. Et la musique, tout en cohérence avec le style metal-gothic affiché, éclate avec un premier titre, Radium Valley !
Exit l’hiver nucléaire. Les décibels produits par des titres comme Human Rights, Reason, Rejected, Chronophobia , mettent les cerveaux en ébullition et le public vibre au rythme infernal imposé. Dans un sens, c’est rassurant. Même irradié, l’humain reste créatif et le sombre univers de Radium Valley est voué à survivre aux pires catastrophes dans quelque bunker secret.
Au final, la soirée a comblé les plus dark des metalleux et a même conquis quelques amateurs de rock. En effet, la première partie était assurée par le groupe clermontois Qamelto qui assène des textes forts en français.
Ce déluge de titres a fait danser les spectateurs qui ont sacrifié à la tradition du groupe en hurlant avec Raphaël James descendu dans la salle de vibrants « Ferme ta gueule ! ».
Bien en phase avec la soirée, la projection des photos de Romain Vignane rappelant de nombreux concerts et les bijoux originaux de Dany White Tonight ont aussi été très appréciés.
