Comme attendu, Pascal Gastien est resté en première ligne et Sébastien Bichard plus en retrait. Mais les débuts du tandem, bien qu’infructueux avec une défaite à Metz (1-0), ont généré quelques nouveautés.
Il ne fallait « pas s’attendre à une révolution », et l’annonce de l’entraîneur principal, dès vendredi, a été suivie d’effet, à Metz, ce dimanche. Pour son premier match à deux coaches, cette saison, le Clermont Foot n’a bouleversé aucune de ses habitudes en bord de terrain, même si le nouveau venu ne s’est pas contenté d’un rôle d’adjoint - qu’il n’est pas, de toute façon.
Sébastien Bichard a laissé le protocole d’avant-match à Pascal Gastien, préférant se rapprocher de ses joueurs juste après la présentation des deux équipes. Il a ensuite passé le plus clair de la première mi-temps à noircir son cahier, à échanger avec les adjoints, Manolo Gas et Eric Gélard.
À côté de Pascal Gastien sur le banc, il l’a cependant rejoint au bout de la zone clermontoise, avant la mi-temps, alors que l’équipe était déjà menée 1-0. À l’orée du dernier quart d’heure, il a de nouveau donné de la voix, tapé dans ses mains pour encourager les siens, debout encore. Il est resté près de son groupe au coup de sifflet final, pendant que Pascal Gastien allait dire deux mots au corps arbitral en montrant sa montre. Un détour vers les supporters clermontois, une poignée de mains au président Ahmet Schaefer, et Sébastien Bichard a discrètement rejoint le vestiaire, puis le bus du CF63.
Bela oui, Caufriez nonIl fallait finalement regarder la compo dans le détail pour trouver trace de son apport. Avec lui, le Clermont Foot s’est essayé au 4-3-3, plutôt qu’au 4-2-3-1, avec un Habib Keïta plus haut que Johan Gastien, aux côtés de Muhammed Cham. « Habib est capable de bien jouer à ce poste-là, il a un fort potentiel », a simplement justifié Pascal Gastien.
Derrière, la paire Matsima - Pelmard a été alignée pour la première fois dans l’axe, et Konaté a été retitularisé dans son couloir droit. De l’autre côté, Neto Borges a aussi porté le brassard de capitaine, une première dans sa carrière. « On a pensé que c’était bien que ce soit lui, qu’il pouvait rassembler un peu tout le monde ».
Alors que les remplacements ont renouvelé l’attaque dès l’heure de jeu, permettant même à Jérémie Bela de rejouer plus de dix minutes pour la première fois depuis la réception de Lille, en décembre, Maximiliano Caufriez, lui, n’est pas entré en jeu, après deux matchs de suspension.
A Metz, Laurent Calmut