L'indice vedette CAC 40 prenait 27,31 points à 8.119,42 points vers 09H30. Mercredi, il avait reculé de 0,61%, pénalisé par le secteur du luxe.
Principal indicateur de la journée, l'activité du secteur privé en France s'est légèrement contracté en mai, après un "bref retour à la croissance" le mois précédent, ont indiqué jeudi le cabinet S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).
L'indice PMI Flash s'est replié à 49,1 en mai, après 50,5 en avril, ont-ils détaillé dans un communiqué. Un indice supérieur à 50 témoigne d'une expansion de l'activité, un chiffre inférieur à ce seuil reflétant à l'inverse un tassement.
Les chiffres pour l'industrie ont été un peu meilleurs que les attentes, mais les services ont déçus.
Les mêmes données pour l'Europe sont attendues au cours de la matinée.
Sur le front des entreprises, un an après ses résultats qui avaient vraiment lancé la frénésie de l'intelligence artificielle en Bourse, le géant américain des semi-conducteurs Nvidia a encore ravi les investisseurs mercredi après la clôture des marchés américains.
Il a largement dépassé les attentes au premier trimestre et a formulé des prévisions ambitieuses pour la suite.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans restait autour de 3%.
Soitec ralenti
Les bénéfices du fabricant de semi-conducteurs Soitec ont baissé de 23% au cours de son exercice décalé 2023-2024, à 178 millions d'euros, a publié l'entreprise mercredi. Il estime que son chiffre d'affaires 2024-2025 demeurera stable à périmètre et taux de change constants mais note encore des incertitudes en raison de la "correction des stocks" de pièces de radiofréquence essentielles pour les smartphones.
L'action cédait 0,17% à 114,20 euros.
Lagardère négocie Paris Match
Le groupe Lagardère (+1,17% à 21,60 euros), dans le giron de Vincent Bolloré, a annoncé mercredi un protocole d'accord en vue de la cession de son magazine emblématique au géant du luxe LVMH (+0,13% à 752,90 euros).
"Ce protocole d'accord non engageant prévoit" une cession de Paris Match sur "la base d'une valeur d'entreprise" de 120 millions d'euros, sous "réserve de la finalisation des négociations", a précisé Lagardère dans un communiqué.
