L'hypothèse de l'ingérence russe serait privilégiée, dans l'enquête concernant les tags représentant des mains rouges retrouvés sur le "Mur des Justes", à l'extérieur du Mémorial de la Shoah, à Paris. Des ressortissants sont soupçonnés d'être les auteurs des dégradations.
L'enquête avance. Des ressortissants bulgares sont soupçonnés d'être les auteurs des tags représentant des "mains rouges" retrouvés le 14 mai à l'extérieur du Mémorial de la Shoah à Paris.
Selon nos confrères de BFMTV, ils auraient quitté la France juste après les faits. Ils n'ont pas été interpellés. L'hypothèse privilégiée serait ainsi celle de l'ingérence russe.
Après la découverte de ces dégradations, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), avait dénoncé un acte "abject", résonnant "comme un cri de ralliement haineux contre les juifs."
Commandité depuis l'étrangerLa tournure que prend cette enquête rappelle celle concernant les étoiles de David, qui avaient été taguées sur plusieurs immeubles de la capitale, à la fin du mois d'octobre dernier.
Trois Moldaves avaient été identifiés comme les auteurs de ces tags. Ils avaient déclaré avoir agi sur la commande d'un tiers et contre rémunération, ce qu'attestait une conversation en russe dans leur téléphone.
Une enquête a été ouverte suite à la découverte des tags représentant des mains rouges sur le Mur des Justes, pour "dégradations volontaires sur un bien classé et en raison de l'appartenance à une nation, ethnie, race ou religion".
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