Il faudra « continuer à travailler » et « continuer à optimiser, continuer à rechercher les efficiences, ce sera du travail tendu jusqu’au bout », a-t-il dit, tout en saluant un « travail qui va dans la bonne direction ». « Il y a de l’engagement, de la volonté, mais on sait qu’on vit dans un monde difficile, un monde d’inflation, un monde où les partenariats commerciaux sont aussi plus difficiles à trouver », a-t-il noté alors que le comité d’organisation, dont un tiers du budget repose sur les sponsors, n’a pas encore bouclé son tour de table. « C’est difficile à trouver, il faudra aller chercher ensemble ces optimisations. Et vous avez (…) l’engagement du CIO de continuer à jouer ce rôle de partenariat sur l’optimisation avec un objectif collectif de maintenir notre budget », a-t-il encore ajouté.
Le budget du comité d’organisation, notamment en raison de l’inflation, a été relevé et fixé à 4,4 milliards d’euros en décembre dernier. Ce budget repose sur les recettes de billetteries, celles de sponsoring, et une contribution du CIO. D’après un rapport provisoire de la Cour des comptes sur les JO révélé par Le Monde lundi, celle-ci a indiqué que « si le niveau de ressources retenu paraît plausible, des incertitudes substantielles subsistent, notamment pour les partenariats domestiques ». Est notamment attendu depuis de longs mois la signature d’un partenariat de premier rang avec LVMH.
Par ailleurs, d’après ce rapport, le budget adopté en décembre 2022 est « sans marges de manœuvre substantielles ». Et elle appelle le comité à « de nouvelles mesures d’économies et de redéploiement » ainsi qu’à « de nouvelles mesures d’optimisation de la gestion des sites et de réduction des niveaux de service », toujours selon le rapport cité par Le Monde. Ce rapport de la Cour des comptes, qui n’est pas encore définitif, doit être remis au Parlement « fin juin, début juillet », selon des sources concordantes. Il complète un rapport rendu en janvier qui n’avait pas pu prendre en compte la dernière révision budgétaire.
A 417 jours des JO, « il y a encore beaucoup de pain sur la planche », a résumé Pierre-Olivier Beckers en introduction, aux côtés notamment du président du Cojo, Tony Estanguet, et de la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra.
