Dans le cadre de la lutte contre le sous-emploi et le chômage des jeunes, la fondation Sococim s’est engagée à accompagner les jeunes porteurs de projets en leur accordant des financements sous forme de prêts remboursables.
Le GIE « Ndieulbène », qui regroupe des jeunes de la commune de Rufisque Nord vient de recevoir un premier chèque de 2.600 000 frs destiné à développer ses activités, dans un contexte favorable avec la forte demande de produits avicoles (poulets de chair et œufs). Avec ce financement, le Gie, selon son responsable Paul Malo Sène, « va se lancer dans un nouveau programme avec deux bandes de 500 poussins chacune ».
D’ores et déjà, des partenaires ont déjà été identifiés pour l’écoulement de la production, selon Aly Taleb Doumbia. « On a prévu de les écouler dans les grandes surfaces, les hôtels et certains restaurants. La vente bord champs sera également exploitée » a dit le responsable de la distribution au niveau du groupement d’intérêt économique.
Avec une expérience de dix années dans le secteur et la distribution des produits avicoles, M Doumbia se dit rassuré quant aux débouchés.
Afin de réduire les coûts production et améliorer son chiffre d’affaires, le GIE entend explorer toute la chaine de production en intégrant toutes les étapes de l’élevage à la distribution en passant par l’abattage et le déplumage.
L’administratrice de la fondation Sococim s’est réjouie de voir que des jeunes « s’investissent dans ces activités très porteuses, car la demande pour ces produits est là ». Malgré quelques réserves au départ liées au manque d’expérience des membres dans le secteur, la fondation s’est décidée avec la « venue de personnes ressources qui vont superviser le projet », a expliqué Mme Patricia Diagne qui dit espérer voir le groupement se développer avec ce premier financement et les emplois qui seront créés.
WORE NDOYE LEQUOTIDIEN