La citerne de cuivre est pleine : les ciels d’été les nuages muants le martèlement des gouttes des averses y sont enclos. Il y a un petit trou en bas, dans le cuivre, par lequel l’eau se répand. Elle coule comme un léger chant de deuil que siffloterait un enfant dans la campagne ; elle trace une ombre sur la terre, qui s’agrandit. Paul Guillon Sous une meule de pierre, éditions Unicité, 86 p., 13 €. Écoutez ce poème (lecture Stéphane Bataillon) : [audio mp3="https://poesie.blogs.la-croix.…