L’offre commerciale a évolué, ces derniers jours, en centre-ville de Riom (Puy-de-Dôme), entre nouvelles offres de restauration, fermeture d’une institution et un buraliste qui mise sur la diversification. Tour d’horizon.
Ciboulette et pain d’épices garnit sa table
C’est l’histoire d’une "belle rencontre", entre la gérante du restaurant végétarien Séverine Mussard et sa stagiaire Coralie Martin. "Je suis un peu ours au travail, rigole la première. Mais là, j’ai fait une rencontre magnifique?!" Pour offrir un emploi à Coralie Martin, Séverine Mussard a donc mis les bouchées doubles.
Le duo vient de garnir l’offre proposée par l’établissement. Si celui-ci reste un restaurant, il est désormais aussi un salon de thé (du mardi au samedi de 10 heures à midi et de 15 heures à 18 heures), proposera des apéros dînatoires le vendredi et le samedi soirs à la belle saison (sur réservation actuellement) et a ajouté dès à présent à sa carte des brunchs chaque samedi de 10 heures à 15 heures.
Enfin, les deux cuisinières préparent désormais des bocaux de leurs produits faits maison (soupes, risottos, houmous…). "Avec le Covid, entre la fermeture du restaurant et la baisse de fréquentation, il faut que l’on diversifie notre offre pour proposer des plats à emporter facilement, explique Séverine Mussard. On veut faire bouger les choses?!"
Entre baisse de la clientèle et hausse des annulations, les restaurateurs de Riom font le dos rond mais "la situation est vraiment chaotique"
Caline 2, c’est finiC’est une institution en centre-ville de Riom : l’enseigne Caline est présente rue de l’Hôtel-de-Ville depuis une trentaine d’années. La boutique consacrée à la lingerie va définitivement fermer ses portes dans les prochains jours.
Une décision d’un commun accord entre le propriétaire et la responsable du magasin depuis quatre ans, Bénédicte Noël, qui s’oriente vers de nouveaux projets à la fois personnels et professionnels.
"Ça fait un petit pincement au cœur de quitter ce centre-ville, nos clients, les autres commerçants avec qui des liens s’étaient créés, raconte Bénédicte Noël. Ça a été beaucoup de bonheur et une belle aventure."
Si la boutique doit officiellement fermer le 7 février, elle ne devrait pas rester vide très longtemps : sa superficie, près de 150 m², en fait l’un des plus grands commerces en centre-ville, et donc un bien rare et visiblement recherché.
Des spécialités libanaises au Cèdre du LibanC’est une nouvelle offre à Riom : il est désormais possible de déguster des spécialités libanaises. En lieu et place de l’éphémère Netfood, dans le bas de la rue du Commerce, Chaymaa Benhamou et Abdallah Farhat, Libanais d’origine, viennent d’ouvrir le Cèdre du Liban. Des saveurs du Liban à déguster Le couple veut proposer une offre inédite et nouvelle à Riom.
L’une des principales spécialités libanaises, à savoir le taboulé, figure bien sûr à la carte, aux côtés des fatouche, moutabal, hommos, kebbeh (boulettes de viandes), falafel et autres balkawa et halawijat jeben côté desserts à consommer sur place ou à emporter, et bientôt en livraison. "Ici, tout est fait maison à part le pain et les frites, assure Chaymaa Farhat. Et on va progressivement compléter notre carte." Le Cèdre du Liban est ouvert du mardi au dimanche, midi et soir.
Une borne à tout faire chez le buraliste du FadeawayIl faisait déjà bar, tabac, presse, loto ou encore PMU. Désormais, le Fadeaway, situé faubourg de la Bade, propose aussi d’acheter des billets de train, d’effectuer toute demande concernant les cartes grises, de scanner des documents et de comparer des assurances.
Quatre nouvelles offres grâce à un concept innovant, qui tend à se déployer dans toute la France avec une centaine d’exemplaires déjà installés : la Borne des Buralistes. L’appareil a pris place dans un coin du commerce tenu par Johann Eyraud, il y a quelques semaines. "Je trouve que c’est simple d’utilisation, ludique, et c’est une manière de proposer un service en plus à mes clients", commente-t-il.
Arthur Cesbron