Rocky Elsom, ancien capitaine de l’équipe de rugby australienne, a qualifié de « perversion manifeste de la justice » sa condamnation pour abus de biens sociaux dans la gestion du club français de Narbonne, suite à un mandat d’arrêt international. Dans une déclaration au Sydney Morning Herald, il a affirmé qu’il n’avait pas été informé de l’audience et qu’il n’avait pas pu se défendre, ce qu’il considère comme injuste.
Condamné à cinq ans de prison par le tribunal de Narbonne, il a été reconnu coupable de faux et usage de faux, et doit verser 705 000 euros au liquidateur judiciaire du club. Elsom a notamment été accusé d’avoir versé des sommes injustifiées à un ancien entraîneur et d’avoir embauché un directeur général qui n’a jamais travaillé pour Narbonne. Il a appelé le public à s’interroger sur la légitimité de la procédure, affirmant qu’elle l’a empêché de témoigner. Narbonne, champion de France en 1936 et 1979, a été liquidé en 2018 après des difficultés financières.
"M'empêcher de me défendre est une claire perversion de la justice", réagit Rocky Elsom, l’ancien président de Narbonne, dans un communiqué https://t.co/CA4SVZrwDn via @lindependant
— L'Indep Narbonne (@Narbonne_lindep) October 15, 2024
