Deux équipes portées vers l’avant, cela présageait forcément un match offensif. Une théorie qui se vérifiait rapidement. Sur un premier corner botté par Ben Seghir, Kehrer s’envolait pour ouvrir la marque de la tête (0-1, 6e). Une joie de courte durée pour le club princier, repris quelques minutes plus tard sur un coup de canon de Blas à 25 mètres (1-1, 12e). Un bijou de l’ancien Nantais qui réveillait le Roazhon Park, en fête pour rendre hommage à Benjamin Bourigeaud, présent dans le stade, à la 14e minute.
Malgré la mauvaise surprise, Monaco poursuivait sa marche en avant et reprenait l’avantage grâce à Balogun, qui après un caviar de Ben Seghir, se jouait d’Østigård pour punir Mandanda d’un joli piqué (1-2, 22e). Meilleurs techniquement, plus forts physiquement, sérieux tactiquement, les Monégasques dominaient cette rencontre sans trop souffrir et verrouillaient parfaitement les espaces pour empêcher les Rennais de s’échanger le ballon au-delà de la ligne médiane.
Au retour des vestiaires, les deux équipes touchaient du bois. Ben Seghir percutait la barre tandis que Kalimuendo trouvait le poteau, le tout en moins de 20 secondes. Un second acte durant lequel les Monégasques baissaient clairement le pied avec la blessure malheureuse de Balogun, touché à l’épaule. Probablement éreintés par les efforts répétés consentis dans la piscine de Zagreb en Ligue des Champions, les visiteurs préféraient faire le dos rond plutôt que prendre des risques.
Le dernier quart d’heure laissait surtout place à de nombreux temps morts avec des contact rugueux qui hachaient énormément le jeu. Une fin de match pénible à suivre et à disputer pour des Monégasques qui perdaient Camara et Mawissa, eux aussi sortis sur blessures. Un succès tout de même mérité pour l’équipe la plus précise qui retrouvera Lille, dans deux semaines, pour continuer à mettre la pression sur le Paris Saint-Germain.