Marcel Hug, âgé de 38 ans, a dominé la course dès le départ, creusant progressivement l’écart avec son concurrent chinois Jin Hua, 24 ans, qui a terminé à la deuxième place. Le Japonais Tomoki Suzuki, 30 ans, a complété le podium.
« Je suis très heureux, très satisfait et vraiment épuisé, c’était un parcours difficile », a déclaré le champion suisse aux journalistes après avoir franchi la ligne d’arrivée sur l’Esplanade des Invalides, au cœur de Paris.
Hug a terminé les 42,195 kilomètres en 1 heure 27 minutes 39 secondes, décrochant ainsi sa première médaille d’or de ces Jeux. Surnommé « Swiss Silver Bullet », il avait précédemment remporté le bronze sur le 800 m, ainsi que l’argent sur les 1.500 m et 5.000 m en catégorie T54, réservée aux athlètes en fauteuil roulant. À Paris, il est monté sur le podium dans chacune des épreuves auxquelles il a participé.
« C’est un immense soulagement de remporter cette médaille d’or. C’était mon objectif d’en gagner au moins une ici à Paris », a confié Marcel Hug, qui n’a pas encore pris de décision quant à sa participation aux Jeux paralympiques de Los Angeles en 2028. Lors des Jeux de Tokyo en 2021, il avait raflé quatre médailles d’or.
Chez les femmes, c’est sa compatriote Catherine Debrunner, 29 ans, qui a décroché l’or sur la même distance. Il s’agit de sa sixième médaille, et de sa cinquième en or, lors de ces Jeux de Paris.
Elle a terminé le marathon en 1 heure 41 minutes 50 secondes, avec plus de quatre minutes d’avance sur l’Australienne Madison de Rozario et l’Américaine Susannah Scaroni.
« Cette victoire signifie tout pour moi, c’était magique, même si le parcours était extrêmement difficile », a commenté la championne après son arrivée.
Avec cette victoire, Catherine Debrunner ajoute un cinquième titre à son palmarès des Jeux de Paris, après ses victoires sur les 400 m, 800 m, 1.500 m et 5.000 m. Elle repart également avec l’argent sur le 100 m. « C’est un immense honneur », a-t-elle déclaré, évoquant l’entraînement intensif qu’elle a suivi aux Pays-Bas. Elle vise désormais les Jeux de Los Angeles.
Dans la catégorie T12, réservée aux athlètes malvoyants pouvant courir avec ou sans guide, le Tunisien Wajdi Boukhili a remporté l’épreuve masculine en 2 heures 22 minutes 5 secondes. Il a devancé l’Espagnol Alberto Suarez Laso et le Marocain El Amin Chentouf, ancien champion en titre.
Chez les femmes, la Marocaine Fatima El Idrissi a décroché l’or en 2 heures 48 minutes 36 secondes, établissant un nouveau record du monde. Elle a devancé sa compatriote Meryem En-Nourhi et l’Espagnole Elena Congost.
