Arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires suite à des accusations de viol survenues dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza, les deux joueurs de rugby devraient rapidement prendre un vol pour Paris. Ce mardi, la juge Eleonora Arenas ne s’est pas opposée à la décision du procureur adjoint chargé des affaires pénales, Gonzalo Nazar, de leur permettre de quitter le territoire. Elle a également rejeté la demande des avocats de la plaignante d’élargir l’expertise psychologique des co-accusés.
Libre de quitter le territoire argentin
Dans un communiqué, la justice argentine a précisé : « Au cours de l’audience d’aujourd’hui au Tribunal pénal, le départ du pays des deux citoyens français n’a pas fait l’objet d’une discussion dans ce domaine, et le ministère public ne s’est pas opposé à la décision du procureur adjoint chargé des affaires pénales, de sorte que la résolution est ferme et qu’ils peuvent quitter le pays à partir de maintenant. »
Auradou et Jegou, après leur arrestation, ont été transférés à Mendoza, mis en examen, puis incarcérés avant d’être placés en résidence surveillée. Libérés sous condition le 12 août, ils ont récupéré leurs passeports et attendaient à Buenos Aires l’autorisation de rentrer en France. Une demande de non-lieu déposée par leurs avocats sera examinée ultérieurement.
Satisfaction de la FFR
La Fédération Française de Rugby (FFR) a accueilli la nouvelle avec satisfaction : « Comme elle l’a exprimé depuis le premier jour, la Fédération Française de Rugby a souhaité écouter la plaignante, mais aussi rappeler sans cesse la présomption d’innocence des deux joueurs qui ont toujours clamé leur innocence, tout en faisant confiance à la justice argentine. La décision de ce jour est une nouvelle avancée vers la vérité judiciaire des faits. La FFR, dans l’étroite collaboration engagée avec les clubs de Pau et de La Rochelle, continuera d’accompagner les joueurs, et ne s’exprimera pas davantage sur la procédure en cours. »