La Chine confirme sa suprématie sur la planète « ping » avec ce quatrième titre en cinq épreuves dans ces Jeux (simples hommes et femmes, double mixte), en attendant l’équipe féminine dimanche contre les Japonaises pour un attendu carton plein. En attendant de saisir cette dernière opportunité pour 2024, elle en est à 36 médailles d’or de remportées sur les 41 mises en jeu, depuis l’intégration du tennis de table au programme des JO en 1988. Ma Long en compte six à lui tout seul, deux en simple et quatre par équipes.
Sur cette finale, l’opposition suédoise, grande terre de « ping » en Europe, a été coriace pour les Chinois. Pour ouvrir avec le double, Wang Chuqin et Ma Long ont été poussés aux cinq sets par la doublette Anton Kallberg/Kristian Karlsson. Mais ils ont su faire la différence sur un dernier coup droit gagnant du second (8-11, 11-4, 11-3, 6-11, 11-7). Le premier simple n’a ensuite pas été de tout repos pour le tout nouveau champion olympique Fan Zhendong, qui retrouvait Truls Moregard, sa victime en finale du simple dimanche dernier. Le Suédois, qui joue avec une raquette heptagonale, a fait le meilleur départ. Mais Fan a réussi à trouver des solutions, en contrant notamment la puissance des coups adverses. Moregard n’a pas abdiqué de suite, sauvant une balle de match dans la 4e manche avant de la remporter. Sur quoi son adversaire a encore élevé son niveau pour s’imposer finalement (10-12, 11-8, 11-9, 11-13, 11-5) non sans célébrer sa victoire façon Kylian Mbappé, en croisant ses bras, mains sous les aisselles.
Le N.1 mondial Wang Chuqin, grand déçu en simple, puisqu’il avait été éliminé à la surprise générale par Moregard en 16es, était chargé d’offrir le dernier point à son équipe. Et lui aussi a eu toutes les peines à battre Kristian Karlsson, qui a sauvé une balle de match au 3e set, initiant alors une belle remontée. Mais le Chinois a finalement eu le dernier mot (11-9, 11-5, 10-12, 10-12, 11-2), pour un peu se consoler de ses déboires en individuel.
