Thomas Jolly a signalé mardi à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) qu’il était victime de menaces et d’injures en ligne concernant son orientation sexuelle et des supposées origines israéliennes. Les chefs d’accusation incluent des menaces de mort et des injures publiques en raison de son origine et de son orientation sexuelle, ainsi que de la diffamation. L’enquête préliminaire du parquet a révélé que de nombreux messages haineux étaient rédigés en anglais, laissant supposer une origine étrangère pour certains auteurs.
Simultanément, une autre enquête pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort a été ouverte à Paris, ciblant la DJ française Barbara Butch, militante féministe et lesbienne, mise en avant dans un tableau controversé de la cérémonie. Bien que la cérémonie du 26 juillet ait été globalement bien accueillie, elle a suscité des critiques de la part de milieux conservateurs et d’extrême droite, tant en France qu’à l’étranger, y compris de la part de l’ex-président américain Donald Trump. L’entourage de Thomas Jolly n’a pas encore répondu aux sollicitations de l’AFP.
