Bella Hadid, mannequin d’origine palestinienne, avait été choisie pour promouvoir cette réplique des chaussures emblématiques. Cependant, son soutien public à la population de Gaza et ses critiques envers la politique israélienne ont suscité des tensions. « Devinez qui est le visage de la campagne ? Bella Hadid, un mannequin d’origine palestinienne qui a l’habitude de propager l’antisémitisme et d’appeler à la violence contre les Israéliens et les Juifs », avait écrit sur Twitter l’ambassade d’Israël en Allemagne.
« Nous sommes conscients que des liens ont été établis avec des événements historiques tragiques – même si ceux-ci sont totalement involontaires – et nous nous excusons pour l’irritation ou la douleur », s’est excusé l’entreprise allemande dans un communiqué.
Ron Prosor, l’ambassadeur d’Israël en Allemagne, a réagi ainsi sur Welt TV : « Comment Adidas peut-elle maintenant prétendre que le souvenir de cet événement était « totalement involontaire » ? L’attentat de 1972 est gravé dans la mémoire commune des Allemands et des Israéliens ».
Face à cette controverse, Adidas a finalement décidé de retirer Hadid de la campagne et a présenté ses excuses. L’équipementier a reconnu que l’association entre la mannequin et les événements tragiques de 1972 pouvait être mal perçue, même si cela n’était pas intentionnel. La décision de l’entreprise vise à apaiser les tensions et à éviter d’accroître la polémique.