À la place des contrats promis, le club a proposé en octobre 2019 des contrats d’engagement civique, dépourvus des rémunérations et des cotisations sociales prévues pour un contrat de travail classique. Cette substitution a été jugée frauduleuse par les prud’hommes, qui ont souligné que ce type de contrat ne pouvait légalement remplacer un accord de travail préalablement convenu entre les parties.
Les juges ont vivement critiqué la démarche du Pau FC visant à contourner les obligations légales pour faciliter l’entrée des joueurs sur le territoire français. Cette pratique a été qualifiée d’illégale et de frauduleuse. Les deux joueurs concernés ont depuis quitté le Pau FC et évoluent désormais dans d’autres clubs français. L’avocate des plaignants n’a pas souhaité commenter cette affaire pour le moment.