A cinq semaines des JO, vous voilà officiellement qualifié. Est-ce un soulagement ?
« Il y avait peu de chances que ça ne le fasse pas mais on ne sait jamais. On peut avoir un pépin, une crampe… Les sélections olympiques, c’est la pire compétition de l’année. Au niveau émotionnel, c’est un couperet assez compliqué, il y a d’autres sports où les athlètes ont plusieurs chances de se qualifier. Nous, on doit être bon le jour J et ça a été le cas aujourd’hui. »
Qu’est-ce qu’il vous reste à travailler d’ici aux Jeux ?
« Des petits détails. Je pense que je ne suis pas encore assez relâché. Ma main n’est pas patiente comme elle pourrait l’être. Je pense que mon bras se rapproche un peu trop de l’eau. Il faut que je passe encore beaucoup dans la mobilité. Mais les choses vont se mettre en place. Pour l’instant, j’ai toujours été là au bon moment. A moi d’être bon, et d’avoir ce relâchement en demi-finale et en finale des Jeux, si j’arrive à me qualifier en finale. »
Pouviez-vous imaginer lors de votre retour à la natation en 2019 que vous en seriez là aujourd’hui ?
« Non, je ne m’attendais pas à ça. Je ne m’attendais pas non plus à nager aussi vite. Je pensais que j’allais un peu survivre dans la natation en faisant de bons chronos qui me permettraient de faire des relais. Mais peut-être pas aller chercher des finales mondiales ou olympiques. Donc j’ai hâte d’être aux Jeux. L’objectif, c’est d’aller en finale et après en finale, tout est possible. »
On vous sent beaucoup plus détendu qu’avant, plus en maîtrise…
« J’essaye vraiment d’être détendu. Et je sais que le jour où j’arrêterai, je pourrai arrêter tranquille, parce que j’aurai réussi à faire ce que je voulais. (…) Il ne faut pas oublier que j’ai 33 ans. Le moteur de faire les Jeux, c’est bien quand on est jeune. Mais quand on est plus vieux, il faut un autre moteur et aujourd’hui le moteur plaisir était là. Je suis hyper content. »
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— FFN (@FFNatation) June 20, 2024
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