Recrue de l’été à Marseille, Jonathan Clauss n’a connu qu’Igor Tudor sous ses nouvelles couleurs. Si son management a fait des vagues en début de saison, le technicien croate semble avoir été accepté de tous. Froid à l’extérieur, il ne serait que tendresse à l’intérieur tel un père ou un guide : « Lors de l’entraînement, il peut te piquer pour te pousser, il aime bien cela. Mais il a aussi un autre côté. Il fait parfois deux ou trois petites blagues pour détendre l’atmosphère. C’est un père super strict avec ses enfants parce qu’il veut le meilleur d’eux-mêmes, mais au-delà de ça, en sortant du contexte football, c’est quelqu’un de très gentil, de très diplomate. Il a beaucoup de leçons de vie à nous donner sur les choses qu’il a vécues et que nous n’avons pas forcément vécues. »
D’un tout autre tempérament lorsqu’il foule le carré vert, Igor Tudor pousse ses hommes à se dépasser rien que par son aura. Un ressenti que le latéral droit nous décrit : « Si on vient de faire trois allers-retours et qu’au quatrième on a du mal à démarrer… Lui, il s’en fout. Mais, c’est là où il va me faire progresser. Parfois, j’ai ce moment-là, mais comme plein d’autres joueurs j’imagine, où je me dis « laisse-moi dix secondes ». Mais non, il n’y a pas dix secondes. « Tu te reposeras à la mi-temps ou à la fin du match, dans la semaine, tu dormiras chez toi. Sur le terrain, c’est moi qui décide et si je veux que tu fasses douze fois l’aller-retour sans broncher, tu le fais », a confié Jonathan Clauss lors d’un long entretien accordé à Foot Mercato.