Après avoir envoyé neuf équipages sur la Lune entre 1968 et 1972, les États-Unis souhaitent réitérer l'expérience dans les années à venir. En décembre dernier, Donald Trump signait la première des trois directives de la politique spatiale, plaçant ainsi l'exploration lunaire en tête du programme de la NASA.
« Il ne s'agit pas de recréer Apollo, nous l'avons déjà fait. Si nous retournons sur la Lune, nous voulons le faire avec une architecture durable », déclare l'un des administrateurs de la NASA, Jim Bridenstine. Les astronautes espèrent ainsi pouvoir maintenir une présence à long terme sur, et autour de la Lune. Pour ce faire, ils ont déjà prévu la création d'une mini-station en orbite lunaire, construite à l'aide d'une douzaine d'autres nations, et nommée Gateaway. La première partie de ce matériel devrait être envoyée sur la Lune d'ici 2022, grâce à des fusées sans pilote. « Nous travaillons pour avoir des astronautes sur la Lune d'ici le milieu des années 2020, probablement entre 2025 et 2026 », explique l'administrateur adjoint de la NASA, Bill Gerstenmaier.
Après cette cible, l'équipe américaine a déjà une idée de sa prochaine exploration : la planète Mars. La Lune est, pour elle, à la fois un objet de recherches scientifiques riches, mais aussi un banc d'essai pour étudier les systèmes nécessaires à une éventuelle arrivée sur la Planète rouge.