Les projets communs de Scarlett Johansson et de Rupert Sanders sont destinés à faire parler d'eux. L’actrice et le réalisateur avaient déjà travaillé ensemble sur Ghost in the Shell en 2017. Le film avait alors été accusé de whitewashing : on avait reproché au casting d’être trop « blanc » pour une adaptation d’une œuvre japonaise.
C’est reparti pour un tour : Rupert Sanders prépare un nouveau film, Rub & Tug. Il s'agira d'un biopic sur Dante « Tex » Gill, un homme trans baron du crime à Pittsburgh dans les années 1970. Seul problème : le réalisateur a choisi Scarlett Johansson pour incarner Dante Gill. On reproche à l’actrice, entre autres, de s'approprier des rôles qui pourraient être donnés à des acteurs et actrices transgenres.
Scarlett Johansson qui joue une asiatique en 2017, un transboy en 2018... En toute logique, Scarlett Johansson en 2019 interprétera Nelson Mandela dans son biopic officiel
— Philippon (@ZMWee) 3 juillet 2018
Face aux réponses négatives, l’actrice s’est exprimée au site Bustle, expliquant que ses détracteurs peuvent « s’adresser aux agents de Jeffrey Tambor, Jared Leto et Felicity Huffman s’ils veulent un commentaire ». Scarlett Johansson fait ici référence à certains de ses collègues ayant eux aussi endossé des rôles d’homme ou de femme transgenre. Un communiqué qui ne semble pas jouer en sa faveur.
On playing a trans man in her new film, Scarlett Johansson sounds dumb as hell pic.twitter.com/5ycags4iR8
— Ira (@ira) 4 juillet 2018
wtf is this trash response Scarlett Johansson https://t.co/wCZwBtYpQH pic.twitter.com/0eQJUgJyaM
— e. oliver whitney (@cinemabite) 3 juillet 2018