Marathon Elche-Alicante
Le vendredi 29 novembre, un groupe hors stade, 1 coureuse/7 coureurs et 1 accompagnante, s’est déplacé à Alicante pour le marathon. Il y avait également avec nous, Michel Correvon, un ami coureur de longue date qui ne fait pas partie de l’USY mais natif d’Yverdon-les-Bains. C’est lui qui a organisé le logement pour 6 d’entre-nous, merci Michel.
Céline et Daniel vont déjà chercher leur dossard à Elche vendredi après-midi.
Vendredi soir, après avoir pris possession de nos logements, nous nous sommes retrouvés pour un repas en commun.
Samedi matin départ vers Elche pour aller chercher les dossards. L’expo Marathon annoncée était un peu maigre et en plein air. Ensuite tour d’une partie de la ville en petit train touristique. Il y a quelques jolis bâtiments mais surtout une magnifique palmeraie.
Samedi soir, repas « pâtes » obligatoire et rentrée relativement tôt pour être au meilleur de notre forme le lendemain.
Dimanche matin, on se lève à 6h00 car on doit se rendre en bus au départ à Elche.
La température est fraîche, les habitués ont prévu une pélerine en plastique jetable et les novices ont acheté des sacs poubelle selon les conseils des « anciens ».
9h00, c’est le départ avec « pétards » à discrétion et un public très chaleureux. Je commence par courir derrière le drapeau des 3h30 mais après 6 km, j’en ai un peu marre de me faire bousculer et de courir dans ce qui me semble un faux rythme. J’augmente un peu la cadence et cela se passe bien. Dans les zones non-habitées, il n’y a pratiquement pas de spectateurs, mais partout où il y a des maisons, le public et les joueuses/joueurs de tambour nous donnent de l’énergie. Au 26ème kilomètre, les jambes commencent à devenir plus dures et je ralenti un peu. Après 35 kilomètres, on a droit à une jolie montée qui semble sans fin dans Alicante. Là, cela devient vraiment dur et il faut se motiver pour ne pas marcher. Au 37ème kilomètre, le drapeau des 3h30 me rattrape et me dépasse mais je n’ai vraiment plus l’énergie pour le suivre. Ensuite, un aller et retour au bord d’une plage pour terminer sur une jetée. Je parviens quand même à accélérer les 100 derniers mètres, mais pas plus.
Voici la course résumée en une phrase pour chacun-e d’entre nous:
Des bonnes conditions, un parcours pas si roulant et pas de record malheureusement…mais mon équipe de lièvres masculins a préféré courir derrière moi… à Céline
La tête voulait rêver mais les jambes voulaient pleurer … on a finalement négocié, un nouveau PB amélioré de 8 minutes à Daniel
30 kilomètres assez plaisant , les 12 suivants, comment dire pas les mêmes !!! à Patrick
J’ai éprouvé énormément de plaisir à rattraper mes camarades tout au long du parcours … à Nicolas
Pour moi, c’était bien jusqu’au 32ème kilomètre, après mes camarades m’ont rattrapé et j’étais énervé à Ardijan
Pour ma part : le soleil d’Alicante m’a porté jusqu’au 25 km, puis mes super camarades m’ont presque tous rattrapé et encouragé à Stéphane
Eh bien moi, comme j’ai respecté l’allure que je m’étais fixée je n’ai rattrapé personne et surtout j’ai passé un excellent week-end entre ami-e-s au soleil espagnol à André
Une belle organisation pour cette 1ère édition, notamment les bus pour nous emmener au départ à Michel
Joli parcours, public très sympa et … rude montée au 35ème kilomètre à Philippe
Ci-dessous encore les résultats :
Pos. | Nombre | T. oficial |
192 | CÉLINE MONNARD | 02:58:08 |
314 | DANIEL GARCIA | 03:04:59 |
466 | BIZE NICOLAS | 03:12:35 |
864 | MICHEL CORREVON | 03:28:08 |
1068 | PHILIPPE MONNARD | 03:33:59 |
1286 | ARDIJAN BAJRAMI | 03:41:25 |
1287 | STÉPHANE FOFFA | 03:41:25 |
1373 | ANDRÉ COMTESSE | 03:43:47 |
2742 | PATRICK PAPARELLI | 04:35:35 |
Bravo à Céline qui est la plus rapide d’entre-nous, mais bravo à tous qui avez terminé car c’est déjà une victoire
Lien vers une petite vidéo : https://youtu.be/q00Ra7EgUro
Dimanche après-midi, retour au calme, on est tous bien fatigués mais ce soir on va sortir pour un apéro tapas, suivi par un très bon repas en commun qui va se terminer avec à choix, Limoncello ou une liqueur espagnole qui ressemble à du Bailey, offerts par le restaurant.
Lundi matin, histoire de se dégourdir les jambes ou ce qu’il en reste, on monte au Castel San Barbara qui domine Alicante. De là on bénéficie d’une vue magnifique sur la ville, la mer et toute la région. Les jambes font mal, surtout en descendant les escaliers.
A midi, pour finir en beauté, on va déguster quelques produits typiques, jambon cru-poissons-fromage-vins, au marché couvert d’Alicante.
Ensuite, ce sera déplacement vers l’aéroport pour prendre l’avion et retour en Suisse.