À peine réélu, Vincent Labrune doit déjà faire face à des accusations de la part d'un dirigeant d'un club de l'élite. La réélection du dirigeant à la tête de la LFP n'a pas fait plaisir à tout le monde, malgré l'écrasante majorité des votes en faveur du président sortant – élu avec 85 % des voix environ. Le président du Havre, Jean-Michel Roussier, a rapidement dénonce cette élection en ces termes : “C'est une mascarade !“ Invité sur RMC à préciser sa pensée, le dirigeant a poursuivi, avec plus de mots : “Quand je vois le résultat de l’élection, qui est incontestable avec 85% de votes favorables (à Vincent Labrune), ça laisse peu de monde qui lui est défavorable… J’ai employé le mot ‘mascarade’, pour qualifier toute une séquence, qui a commencé avec le fait de fixer une date en urgence pour l’élection au 10 septembre alors qu’on terminait le mercato. C’était le premier problème. La date tellement proche interdisait toute possibilité de débat contradictoire, de faire le bilan des quatre années qui sont passées, d’essayer de comprendre le pourquoi des droits TV, le pourquoi de cette chute considérable des recettes des clubs, de l’accord avec CVC… Il y avait plein de débats, qui n’ont pas pu être menés dans un débat aussi court.”. “Je me suis fait carotter” Jean-Michel Roussier a notamment pointé le fait que Vincent Labrune n'ait eu qu'un seul adversaire, Cyril Linette, malgré l'intervention d'Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports : “Elle a bien fait. Mais elle n’a pas bien fait